Lettre à Monsieur Monchoachi,
Dans la valse des sursauts populaires, une pensée collective émerge-t-elle ?
En tout cas, j’ai reconnu mes convictions dans les vôtres, le peuple serait-il mûr, serait-il prêt pour le Grand changement, serait-il prêt à suivre ses élites, ses penseurs à entendre et à écouter les améliorations qu’on pourrait lui proposer, qu’on pourrait l’inviter à réfléchir ?
Grève, insoumission, insurrection ou révolution se dessinent peut-être – ou pas ?
Il est clair qu’il aurait été salutaire de se poser enfin les vraies questions, veut-on, peut-on , doit-on continuer ainsi ?
Manipulés et égorgés par une minorité qui ne s’implique ni dans notre vie sociale, ni dans la vie politique, à part sans doute de manière indirecte… et qui s’accroche à ses privilèges économiques arrachés aux désespoirs populaires.
Veut-on continuer ainsi avec cette monoculture qui nous empoisonne ?
Veut-on continuer ainsi avec cette agriculture qui ne nous nourrit pas ?
Veut-on continuer ainsi avec des énergies qui ne respectent pas notre environnement, alors que d’autres choix sont possibles ?
Veut-on continuer ainsi avec une urbanisation sans humanisation, contre la nature ?
Veut-on continuer ainsi avec une école qui nous conduit de plus en plus à travailler dans de mauvaises conditions ?