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COLLOQUE SUR L’EDUCATION AU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le 22 mars 2007, à l’Atrium (Fort-de-France) s’est ouvert le colloque sur l’éducation au Développement durable. (EDD)

Madame Marie Reynier (au centre), Rectrice de la Martinique a ouvert le colloque en insistant sur la nécessaire sensibilisation des jeunes au dévelopement durable sans toutefois tomber dans la systématique présentation de catastrophes présentées comme inévitables. Cet enseignement doit inclure le principe d’espoir de changement.

Elle a rappelé les textes de référence en matière d’éducation au développement durable dans l’éducation Nationale :
– Circulaire du 4 juillet 2004 – BO du 15 juillet.2004.

Monsieur Emilien Pierre-Petit a ensuite poursuivi . Ce concept est apparu il y a environ 20 ans. L’éducation au développement durable devient une composante importante de la formation de tous les élèves et concerne toutes les disciplines et pas uniquement les Sciences de la Vie et de la Terre et l’histoire-géographie.
Cet enseignement doit mettre l’accent sur la nécessaire préservation de l’ eau et sur la protection des ressources halieutiques.

Mademoiselle Lise Moutamalle (Office de l’eau)- s’est interrogée sur la question du développement durable comme étant une utopie.
L’utopie est un espoir de changement, l’utopiste devient un précurseur et non plus seulement un rêveur. L’utopie apparaît donc dans son intervention comme un facteur de changement, l’utopiste comme un vecteur du développement.

Monsieur Pascal Saffache (Géographe, Doyen de l’Université Antilles-Guyane) – analyse les dégradations environnementales à la Martinique afin de susciter une prise de conscience de l’importance de ces atteintes à l’environnement martiniquais . Il précise que l’île est soumise à tous les risques technologiques comme naturels, y compris l’érosion qui est devenue depuis 1987 un risque naturel majeur.
Notre petit territoire est un « hot spot », c’est à dire fait partie des 40 lieux riches en biodiversité, classés dans le monde. D’autre part, il s’agit d’une île-ville, à 94 % urbanisée. La question de la relation Homme/milieu est donc centrale pour notre île afin que la nature soit préservée. Plus l’île s’anthropise, plus le risque d’altération des milieux naturels est important.
Le Nord est présenté comme étant soumis à une forte érosion, le sud quant à lui à des phénomènes d’envasement.
De nombreuses plages du nord ont disparu. A certains endroits comme à l’Anse Belleville le recul serait de 70 mètres !
Le recule des plages de l’Atlantique serait là aussi important.
Il cite en exemple les dégradations liées à certaines pratiques agricoles. La mise à nu des sols sans couvert végétal, entraîne l’érosion de ceux-ci sous l’action mécanique des particules de gouttes de pluie. L’eau véhicule des particules de sédiments dans les cours d’eau puis les charrie à la mer.
Cela crée à l’embouchure des cours d’eau des « plumes turbides » (masse d’eau contenant en supension des matériaux). Si celle-ci n’est pas évacuée, elle entretient une chappe homogène qui empêche la pénétration des rayons solaires et apauvrit la flore et la faune sous-marine.
Elle est à l’origine de la nécrose des coraux, de l’apauvrissement des espèces.
L’hypersédimentation crée des zones d’accumulation et ainsi modifier les littoraux.

Les littoraux sont également touchés par la pollution. Les décharges peuvent créer des « jus de fermentation » qui en se répandant dans l’eau de mer, vont fixer des substances toxiques dans la chair des poissons et créer une bioaccumulation qui, avec sa consommation est transmise à l’homme.

(Texte en cours d’écriture)

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10 ans d'engagement social et politique. Droit d'auteur © 2015 par Marie-Line Mouriesse est sous licence License Creative Commons Attribution - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International, sauf indication contraire.

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