Texte satirique créé à partir de la critique du discours de Margaret THATCHER, Premier ministre britannique, déclaration au conseil européen lors du sommet de Bruges, 20 septembre 1988.
La leçon d’histoire sociale de l’Europe des années 2000 à 2015 est que le néolibéralisme ne marche pas, contrairement à ce qu’affirment les marchés financiers. Qu’une économie dirigée par l’entreprise n’est pas facteur de croissance pour tous, et que la réglementation et la planification centralisée donne de meilleurs résultats. (…) Cela signifie agir pour contrôler les marchés, pour une répartition plus juste des revenus et des profits, retrouver la puissance de notre intervention gouvernementale pour une plus grande justice économique et sociale.
Notre objectif (…) doit être de réglementer, de protéger les peuples des abus de ceux qui concentrent la plupart des richesses mondiales n’hésitant parfois pas à faire du dumping fiscal pour encore plus de profits.
La Grèce a montré l’exemple en barrant la route à ce type de politique (…) Il s’agit de dire stop aux excès d’un groupuscule que sont les milieux d’affaires. Notre objectif n’est ni la compétition, ni la concurrence mais le partage des richesses afin de lutter contre l’appauvrissement des peuples, contre les écarts sociaux qui se sont creusés dans le monde actuel. Et c’est ce que le citoyen veut, car cela lui permettra de pouvoir vivre décemment, de se loger, de se nourrir et d’avoir accès à la culture pour lui et sa descendance.