
Notre Martinique a décidément besoin d’un petit coup de … pelle mécanique.
Tout ce qui ressemble de près ou de loin à un pié-bwa est à éliminer coûte-que-coûte. Sans discrimination, allons-y.
Faut-il rappeler que dans ce lieu-dit « pays noyé » (cé pa pou ayen yo krié-i consa, sacré vakabon).
Les arbres et les plantes sont utiles pour « tenir le sol ». Surtout dans la plaine du Lamentin, qui avec la Lézarde et le déboisement de plus en plus important de la zone centrale qui accentue l’érosion, notre terre part… dans l’eau.
Malgré l’interdiction antérieure de construire à cet endroit le permis de construire a été délivré à ce promoteur.. qui a décidé de faire des trottoirs et s’est trouvé gêné par ces arbres (rien moins qu’un palmier royal et des cocotiers).

Alors, ni une ni deux, il attaque violemment les arbres qui ont pris des années pour atteindre cette taille adulte et qui embellissent notre environnement. Mais ce n’est pas le plus grave, le plus grave est que ces gens qui massacrent ainsi la nature, n’ont pas conscience que l’arbre, avec ses racines, tiennent le sol, précisément (sur lequel ils ont construit leurs maisons)… et limitent ainsi les effets de l’érosion.
Qui sera responsable quand les maisons seront inondées ou que le sol sera liquéfié ?

Va-t-on utiliser nos impôts pour indemniser ces gens ?
L’autre raison de ne pas arracher nos palmiers royaux, est que ce sont nos paratonnerres naturels… La foudre tombe sur eux, et pas… sur nos maisons.
Ci-contre : yo ka raché an papa-palmié con an pié-ricin.
A Ducos, les cocotiers aussi sont piébwa-non-grata…