42 Chapitre 43 : CENCHREE, HERODE LE GRAND, APOTRE JEAN

CENCHRÉE (millet)

Port de la ville de Corinthe. Paul s’y fit raser la tête à la suite d’un vœu lors de son deuxième voyage missionnaire (Actes 18:18). Paul recommande aux chrétiens de Rome Phœbé, servante de l’assemblée à Cenchrée (Romains 16:1, 2).

 

CENCHREE

HÉRODE (Héroïque)
1. Hérode le Grand, roi de Judée sous le règne duquel naquit Jésus. Il fit tuer les enfants de Bethléem âgés de deux ans et en-dessous (Matthieu 2:3-18) ; il mourut peu après ce massacre (v. 19).
2. Hérode Antipas, fils du précédent : tétrarque de Galilée, il fit décapiter Jean le baptiseur (Marc 6:17-29). Il interrogea longuement Jésus qui ne lui répondit rien ; il le revêtit d’un vêtement éclatant, en dérision ; puis il le renvoya à Pilate, avec qui il devint ami ce jour-là, car il était auparavant en inimitié avec lui (Luc 23:8-12). Il mourut en 39 ap. J.-C.
3. Hérode Agrippa I, petit-fils d’Hérode le Grand, neveu du précédent : roi de Judée (Actes 12). Il mit les mains sur des chrétiens et fit mourir Jacques, le fils de Zébédée. Il fit aussi prendre Pierre et le fit mettre en prison ; mais le Seigneur délivra Pierre de la main d’Hérode. Cet Hérode expira, rongé par les vers (v. 23).
4. Hérode Agrippa II, fils du précédent (Actes 25:13). Paul comparut devant lui.
LE ROI HERODE LE GRAND

 

SAINT JEAN
Jean fils de Zébédée » est nommé dans les premiers de la liste des douze Apôtres, avec son frère Jacques dit le Majeur, dans les évangiles de Marc, de Matthieu et de Luc, ainsi que dans le livre des Actes des Apôtres et dans une fin ajoutée à l’Évangile de Jean. La tradition chrétienne attribue à l’apôtre Jean la rédaction de l’Évangile de Jean (elle identifie l’apôtre au « disciple que Jésus aimait »), ainsi que celle de trois épîtres et de l’Apocalypse (dans cette dernière, l’auteur se présente comme ayant reçu une vision de Jésus-Christ dans l’île de Patmos) : c’est le corpus johannique. Cependant, cette paternité est contestée par un grand nombre d’historiens modernes. Certains assimilent l’auteur de l’évangile dit « selon Jean » à une « école johannique » établie à Éphèse ou encore à un personnage surnommé Jean le Presbytre, distinct de l’apôtre Jean.

MORT DE SAINT JEAN
Selon la tradition, Jean serait allé en Samarie prêcher avec Pierre, où il aurait montré beaucoup d’ardeur à organiser des églises dans les villes de Palestine. Puis, fuyant la répression des Romains, il aurait quitté la Palestine et se serait réfugié à Éphèse où il aurait fait des miracles et baptisé de nombreuses personnes. La mère de Jésus aurait habité avec lui à Éphèse. Vers 180, Irénée de Lyon écrit dans Contre les hérésies III,1,1 : « Ensuite Jean, le disciple du Seigneur, qui a reposé sur sa poitrine, publia lui aussi l’Évangile, tandis qu’il habitait à Éphèse en Asie ». Clément d’Alexandrie précise que Jean fut ensuite exilé dans l’île de Patmos, en 94, à la suite de persécutions contre les chrétiens, où il aurait écrit l’Apocalypse. Il aurait reçu une vision du Christ de l’Apocalypse, majestueux d’apparence, vêtu de blanc, le glaive de la « Parole » dans la bouche. Jean s’agenouille et il est béni par l’apparition qui lui dit : « Écris donc ce que tu as vu, le présent, et ce qui doit arriver plus tard ». Après la mort de Domitien en l’an 96, l’empereur Nerva aurait permis à Jean de revenir à Éphèse. De là, il aurait rayonné dans la région, invité par les communautés chrétiennes locales, « tantôt pour y établir des évêques, tantôt pour y organiser des Églises complètes, tantôt pour choisir comme clerc un de ceux qui étaient désignés par l’Esprit ». Selon la tradition, il serait enterré à Selçuk, près d’Éphèse, où il existait une basilique Saint-Jean, aujourd’hui en ruine. Il aurait eu pour disciple saint Polycarpe de Smyrne.
APOTRE JEAN

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