Marie-Paule LEBEL

D’où venons-nous? Que sommes-nous devenues? Où voulons-nous aller?

Lors de la célébration de son 25ème anniversaire en 2011, telle était la feuille de route de l’Association des Religieuses pour les Droits des Femmes (ARDF). Trois questions fondamentales.

D’où venons-nous?

Si l’ARDF existe, c’est parce qu’il y  eut  avant nous des femmes de vision, sensibles à la condition des femmes dans la société et dans l’Église. En effet, grâce à l’Union des Supérieures Générales (UISG) qui a reconnu comme un « signe des temps », l’Année internationale de la femme en 1975, les communautés religieuses se sont inscrites dans ce mouvement mondial. Ainsi, au Canada francophone, la création d’un « Groupe de travail sur la condition de la femme » a permis de sensibiliser et de mobiliser les communautés religieuses francophones à travers tout le Canada. Mais voilà qu’à la fin de la Décennie des femmes (1985), l’UISG informe les Congrégations qu’elle ne marraine plus ce travail. Coupées des différents appuis reçus depuis dix ans, que faire? Baisser les bras ou résister? Ou encore s’organiser?

Que sommes-nous devenues?

En 1986, une assemblée bien préparée a permis d’établir un consensus, celui de continuer le travail ensemble et de créer une association incorporée civilement.

L’équipe fondatrice a relevé le grand défi de donner à l’Association une mission, une organisation et des assises juridiques. À l’occasion de la définition des statuts et règlements, des débats assez animés, même pimentés, portaient sur le nom de l’Association. À la fin de la discussion, « Association des religieuses pour la promotion des femmes » fut la dénomination la plus rassembleuse à ce moment de notre histoire.

Notre vision

Parvenue à maturité, au milieu de la décennie 1990, l’Association définit sa mission :

En alliance avec d’autres réseaux, l’Association des religieuses pour la promotion des femmes vise à :

  • poursuivre le processus de conscientisation au vécu d’oppression des femmes;
  • participer à la transformation des rapports inégalitaires entre les femmes et les hommes;
  • contribuer à bâtir une société et une Église où la dignité, l’égalité et l’autonomie des femmes seront reconnues et respectées.

Une telle orientation nous situe nettement dans la perspective du mouvement féministe québécois en quête d’égalité et d’autonomie pour les femmes. Dans un commun effort, nous cherchons à éliminer la pauvreté, la violence et la discrimination subies par trop de femmes dans notre société industrialisée. Ce qui nous amène à contester les systèmes d’oppression aux effets conjugués du patriarcat et du capitalisme néolibéral.

Travailler en réseaux, tel est le chemin choisi pour défendre collectivement les causes qui s’imposent à nous. Aussi, l’un des fruits de notre Association fut-il d’avoir fait éclater nos frontières communautaires pour nous rendre ensemble solidaires de la cause des femmes. Quelle chance ! La conscience collective de travailler non plus « pour » mais « avec » les femmes a entraîné des changements importants dans la manière de percevoir la réalité, de choisir les moyens d’action et de faire alliance avec d’autres groupes de femmes dans la société et dans l’Église. Pour ce faire, prendre la mesure de la tragique montée de la droite religieuse, sociale, économique et politique, cette droite faucheuse des droits et libertés individuels et collectifs, être partie prenante de la grande chaîne humaine qui lutte pour la santé de la Terre et de toute l’Humanité, donner de l’importance à la prise de parole citoyenne, nourrir une solidarité effective avec les groupes qui défendent les droits des femmes, prendre fermement parti pour l’égalité dans toutes les sphères de notre vécu de femmes.

Dès 1992, des membres de l’ARPF se trouvent directement impliquées dans la conception et l’animation des sessions Violence en héritage proposées par le comité des affaires sociales de l’Assemblée des évêques du Québec. Dans le prolongement de ces sessions, eut lieu la session Dieu, l’argent, l’histoire et l’oppression des femmes, préparée conjointement par l’ARPF, le Réseau des répondantes diocésaines, le Réseau œcuménique des femmes du Québec et le Réseau des équipes de « Violence en héritage ».

Un regard dans le rétroviseur de ces diverses activités a permis de prendre conscience que ce que nous étions devenues dépassait le stade de la promotion des femmes et se situait plutôt sur le plan de la défense des droits des femmes. D’où le changement de nom en 2010 qui devient l’« Association des religieuses pour les droits des femmes » (ARDF).

Conscientisées au vécu d’oppression des femmes, notre militance avec d’autres groupes se déploie au fil du temps dans l’organisation et la réalisation de la marche du Pain et des roses en 1995, supportant publiquement les revendications du mouvement des femmes contre la pauvreté, dont neuf d’entre elles sont portées par le mouvement, telles la mise en place d’un programme d’infrastructures sociales, la hausse du salaire minimum, un meilleur accès pour les femmes à des programmes de formation, l’adoption d’une loi sur l’équité salariale, le gel des droits de scolarité et la retenue à la source des pensions alimentaires. Plusieurs de nos membres se sont alors directement impliquées dans l’organisation de ce mémorable évènement et des communautés religieuses furent quotidiennement partie prenante de cette manifestation. La lutte contre la pauvreté est toujours d’actualité et nous nous sentons solidaires des actions du Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ), en tant que groupe qui travaille à la défense des droits économiques, sociaux et culturels des citoyennes et des citoyens du Québec, exclus du marché du travail, qui vivent dans la pauvreté.

Notre conscience des conditions de vie d’innombrables femmes partout dans le monde nous fait aussi adhérer résolument au mouvement international de la Marche mondiale des femmes dont nous endossons la Charte mondiale des femmes pour l’humanité. L’ARPF a d’ailleurs participé à l’élaboration de ladite Charte qui promeut les valeurs d’égalité, de liberté, de solidarité, de justice et de paix.

La militance de notre organisation s’inscrit aussi dans notre implication au sein de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) et, à trois reprises, comme membre du Conseil d’administration. Notons également que notre collaboration à la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes nous permet d’intervenir dans le choix des orientations et des actions de ce mouvement international de solidarité entre les femmes du monde entier. C’est ainsi, par exemple, que nous contribuons actuellement à dessiner avec les autres groupes la carte des manifestations et des actions collectives qui se dérouleront en différents points de la planète, cette fois sous le thème : Libérer nos corps, notre Terre et nos territoires.

L’ARDF fait partie également des organismes fondateurs de la Coalition nationale contre les publicités sexistes; elle y a toujours une déléguée qui prend part au leadership de la Coalition et nous partageons les visées de la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES).

Un autre mouvement auquel l’Association se trouve intimement liée, c’est l’action lancée par les communautés religieuses contre la traite humaine. Le Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale (CATHII) fait avancer la recherche sur la réalité de la traite et sur les législations qui concernent cette problématique. Ce comité poursuit des processus d’information et de sensibilisation de même qu’il développe des plaidoyers auprès des gouvernements et s’est inscrit dans un partenariat international dévoué à cette cause.

À des moments-clés de certains débats de société, l’Association développe son propre argumentaire et prend position en tenant compte de ce que nous sommes : des femmes religieuses citoyennes. C’est ainsi que nous avons justifié notre appui à la Marche mondiale des femmes alors que, dans certains milieux d’Église, des aspects de cette initiative soulevaient quelques problèmes supposément éthiques, tels l’homosexualité et l’avortement. Dans un texte intitulé Comme religieuses, pour quoi marcher? nous y affirmions notamment : Comme sœurs de toutes les femmes du monde, nous marcherons pour la libération de tout ostracisme et de toute discrimination. Évoquant les femmes marginalisées en raison de leur orientation sexuelle et celles qui recourent à l’interruption de grossesse, nous disions préférer reconnaître ces femmes avec respect plutôt que de porter un jugement sur leurs choix. Nous reconnaissions le lourd poids de pauvreté, de violence et de discrimination au cœur de plusieurs de ces vies et nous convenions d’inclure ces personnes dans la caravane de libération en route vers la terre promise de l’égalité et de l’inclusion.

De plus, dans la continuité des actions de 2010, nous marquons notre volonté d’approfondir les solidarités avec les femmes autochtones du Québec : aller sur leur terrain, travailler étroitement avec elles pour dénoncer les différentes formes de violence dont elles sont particulièrement accablées et donner la priorité aux moyens de résistance et aux alternatives qu’elles développent au Québec et ailleurs. Marcher avec elles, entendre leurs cris et leurs espoirs font partie intégrante de la convocation féministe pour 2015 !

Très bientôt, nous serons au rendez-vous du 4 octobre 2015. En effet, la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF) nous invite à organiser des vigiles régionales, à l’occasion de la journée de commémoration des nombreuses disparitions et assassinats des femmes autochtones. Les vigiles visent à dénoncer l’indifférence, à appeler le gouvernement canadien à tenir une commission d’enquête nationale et à engager les féministes québécoises plus concrètement dans la lutte pour la décolonisation. Aussi, en cette période électorale, l’occasion est belle de nous rendre questionner les candidats sur leurs intentions de mettre sur pied une commission d’enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées.

La MMF 2015 : Libérer nos corps, notre Terre et nos territoires

Comme membre de la Coordination du Québec pour la Marche mondiale des femmes, permettez-moi de reprendre avec vous les différents enjeux de la Marche mondiale 2105.

La thématique de la Marche mondiale des femmes (MMF) 2015 lance un appel mobilisateur à toutes les femmes des quatre coins de la Terre pour avancer ensemble dans la conscientisation et l’action politique concernant des enjeux vitaux pour leur propre existence, mais aussi pour l’humanité et pour la planète.

Quels sont ces enjeux? Pourquoi sont-ils si rassembleurs? Lors de la 9e Rencontre internationale de la MMF tenue au Brésil en août 2013, des déléguées provenant de plus 50 pays ont précisé l’orientation de la 4e Action internationale de la MMF à partir de la réalité des pays qu’elles représentaient. La mise en commun des démarches de consultation a démontré l’urgence de reconnaître et de dénoncer à l’échelle mondiale les liens étroits entre l’accaparement de la nature et l’accumulation de la richesse au profit de quelques-uns par la dépossession des autres; l’attaque contre les droits des travailleuses et des travailleurs; les politiques d’austérité et l’appauvrissement des peuples; le contrôle du corps et de la vie des femmes; l’impact des industries minières sur la santé et les déplacements des populations; l’augmentation de la militarisation et de ses conséquences sur la violence envers les femmes; la criminalisation des luttes sociales, le contrôle de la production industrielle et alimentaire par des multinationales; le fondamentalisme religieux qu’il soit de matrice islamique, évangélique, catholique ou néo-fasciste ou autre. À partir de cette vision commune, le thème pour l’action de 2015 s’imposait : Libérer nos corps, notre Terre, nos territoires! en faisant connaître les résistances des femmes et en proposant des alternatives pour leur bien-être et celui des communautés d’ici et du monde entier.

Libérons nos corps, notre Terre et nos territoires!

Corps/Terre/Territoire sont interreliés et appellent à une même libération des forces d’oppression néolibérales, patriarcales et colonialistes. Alors que l’avenir de l’humanité est remis en question par la destruction écologique, les tensions politiques, la prolifération des armes nucléaires et les déséquilibres socio-économiques, il est de notre responsabilité de résister au saccage de l’humain et de l’environnement, saccage ayant des impacts particulièrement néfastes dans le quotidien des femmes.

En cela, la critique écoféministe affirme qu’il n’y aura pas de libération pour les femmes ni de solution à la crise écologique dans une société où les relations fondamentales sont dominées par les concepts de race, de classe, de genre, d’orientation sexuelle, etc. Autant de connexions symboliques et sociales entre l’oppression des femmes et la domination de la nature.

Corps

Selon les femmes du Guatemala, la résistance s’inscrit d’abord dans notre propre corps comme tout premier territoire qui nous appartient. Il fait partie de ce que nous sommes, incluant les droits avec lesquels nous vivons, dans un territoire déterminé. C’est le corps physique, l’esprit, la construction de la pensée, la connaissance, la spiritualité, les sentiments, les décisions, les positions et réflexions pour une vie pleine, digne et non violente… Notre corps, c’est ce qui définit en premier notre rapport au monde, c’est lui qui nous permet de découvrir la vie, d’être en relation, de ressentir, d’apprendre, de nous engager, d’exister! En quoi nos corps ont-ils besoin de libération? Ce que nous avons entendu depuis le début de ce Congrès nous invite à continuer notre réflexion.

Territoires

Les rapports de pouvoir et de domination se déploient également sur les territoires, dans nos milieux de vie, nos quartiers, nos villages, nos communautés, au niveau de la langue, de la culture, des droits ancestraux des Premières Nations, dans nos espaces démocratiques, dans la répression des mouvements sociaux, etc. De ces multiples aspects et lieux de relations non égalitaires, plus n’est besoin de souligner que les femmes la plupart du temps en subissent de sérieux contrecoups.

Terre menacée

Pensons aux luttes écologiques pour les forêts, l’eau, les mines, le pétrole, etc. Tout l’environnement est devenu un enjeu pour les droits humains. En tout cela, nous pouvons affirmer que les défis à relever ne sont pas que des affaires de femmes mais qu’ils concernent toute l’humanité!

Ensemble, sœurs et frères en humanité, renverser l’idéologie patriarcale en affirmant que, selon la Déclaration universelle des droits de la personne, la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. Le concept de dignité n’est-il pas le pivot du droit à l’égalité!

La MMF 2015, un vaste mouvement international

Les rapports entre les différentes formes de contrôle du corps des femmes et l’appropriation des territoires et des ressources naturelles font partie des réflexions développées depuis longtemps par les militantes du Sud et des femmes autochtones, notamment en Amérique latine où le combat pour défendre la terre, l’eau et l’air contre les multinationales minières, notamment contre les compagnies minières canadiennes, est quotidien. À ce titre, les femmes de ce continent sont particulièrement présentes dans les réflexions et les actions qui inspirent la MMF 2015.

Du Sud également, une volonté de Construire le mouvement féministe en Afrique pour transformer la vie des femmes a fait consensus lors d’une réunion regroupant 30 déléguées de 21 pays africains. Ce fut un lieu pour débattre de leurs préoccupations en termes de pauvreté, de violence, d’augmentation des conflits armés, de l’industrie de l’extraction minière et des changements climatiques. Entre le 8 mars et le 17 octobre, l’Afrique tient plusieurs campements de jeunes féministes et prépare ainsi la cérémonie de clôture de l’Action au Kenya, autre lieu frappé par l’avancée des intégrismes religieux, la militarisation et les violations des droits des femmes.

Pour marquer le début de l’Action Internationale, l’Europe appuie les femmes kurdes qui luttent contre la violence et la militarisation. D’un côté, le gouvernement turc ne reconnaît pas leur droit à l’autodétermination ni leur autonomie sur le territoire. De l’autre, l’intégrisme religieux, appelé « État islamique », terrorise les populations de la zone et porte systématiquement atteinte aux femmes, les dépouillant de tous leurs droits. Cette première action de la MMF en Europe ouvre également la marche de la Caravane féministe à travers tout le continent européen, depuis la Turquie jusqu’au Portugal, et ce, durant sept mois.

L’Asie et l’Océanie ne sont pas en reste, car les femmes de cette partie du monde sont conscientes de vivre dans un contexte d’invasion militaire et économique, de violence, de prostitution, de trafic sexuel, de fondamentalisme religieux.

Quant au Moyen-Orient et au Monde Arabe, les femmes s’y mobilisent à la mesure des possibilités géopolitiques. Un programme de formation politique sur le féminisme, le syndicalisme et les droits humains constitue une urgence certaine.

Au Québec

Plutôt qu’une liste de revendications, la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF) propose des outils d’éducation populaire pour développer une vision commune de la thématique. Les démarches proposées constituent un ensemble de ressources pour les groupes et les militantes qui souhaitent se mobiliser en vue des actions de la MMF de 2015, notamment par rapport aux défis soulevés par les problématiques de l’austérité, de l’environnement, de la guerre et de la militarisation.

Symbolique et Caravane

Symbolique du Triangle Rouge

À son origine, le Triangle Rouge, adopté le 1er mai 1890 au cours des luttes ouvrières pour la journée de huit heures de travail, symbolisait le partage de la journée en trois parties de huit heures : travail, sommeil, loisir. Aujourd’hui, il est devenu le symbole de la résistance aux idées d’extrême droite.

Cette identification visuelle permet de comprendre le lien entre le thème général de la MMF 2015 Libérons nos corps, la Terre et nos territoires et les trois thèmes ciblés au Québec : le mensonge de l’austérité, la destruction environnementale, la guerre et la militarisation.

Caravane

Tout comme dans plusieurs autres pays du monde, une caravane féministe visite les régions du Québec entre le 27 septembre et le 17 octobre pour aller à la rencontre des femmes qui, selon les enjeux régionaux et locaux, développent des stratégies de résistances et des alternatives pour Libérer nos corps, notre Terre et nos territoires.

Objectifs de cette caravane

Cette caravane permet

  • d’appuyer les résistances et les alternatives développées en région;
  • de favoriser le partage des connaissances entre femmes et entre régions;
  • de se doter d’un moyen pour que le public suive l’ensemble de la démarche de la MMF;
  • de créer des alliances inter-régions et entre communautés québécoises et autochtones;
  • de contribuer à l’éducation populaire et politique sur les sources des oppressions des femmes.

Ainsi, en partageant nos luttes avec les femmes du sud, de l’ouest, du nord, de l’est ou du centre du Québec, se tisse la courtepointe des résistances et des solidarités féministes dans l’espoir têtu de lendemains tout aussi solidaires!

Rendez-vous à Trois-Rivières

Après trois semaines sur la route, la caravane des résistances et solidarités féministes convergera vers Trois-Rivières. Au même moment, les militantes de la MMF et leurs alliées en provenance de partout au Québec s’y retrouveront pour l’Action nationale de la MMF, le 17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.

L’action finale à Trois-Rivières permettra d’appuyer et de promouvoir publiquement les luttes, les résistances et les alternatives que les femmes mettent en place dans chaque région au Québec pour la justice sociale, l’égalité de toutes et la protection de l’intégrité de la Terre.

Oui, Libérons nos corps, notre Terre et nos territoires pour l’Amour de l’Humanité et pour construire le monde que nous voulons ! Et souvenons-nous que l’espérance se nourrit par l’action, par l’engagement !

§

Marie-Paule LEBEL, auxiliatrice. Engagée au Rwanda de 1979 à 1998, elle est maintenant membre de la coordination nationale de l’Association des religieuses pour les droits des femmes (ARDF).

Source : LEBEL, Marie-Paule, « De la promotion des femmes à la défense de leurs droits », Dossier du Congrès – 2015 – Droits des femmes : des luttes toujours actuelles, Montréal, 2015, p. 35-40.

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