35 Chapitre 5 : Journée mondiale de la lèpre
Journée mondiale de la lèpre
Au cours de l’année écoulée, la pandémie de COVID-19 nous a permis de tirer de nombreuses leçons sur le droit universel à la santé.
En cette Journée mondiale de la lèpre, il est temps pour nous tous de réfléchir à la manière dont ces leçons peuvent nous aider à mieux soutenir les droits de l’homme et la dignité des personnes touchées par la lèpre.
Dans le monde entier, la lèpre demeure une maladie négligée et stigmatisée.
Elle peut être guérie facilement si elle est détectée et traitée rapidement. En revanche, si elle n’est pas traitée, elle peut engendrer des handicaps et des douleurs chroniques.
Pourtant, en vertu du droit international des droits de l’homme, les soins de santé ne sont pas un privilège. Ce n’est pas un service ordinaire qui peut être adéquatement pris en charge par les forces du marché – un service dont les personnes à faibles revenus ou vivant dans des zones mal desservies doivent apprendre à se passer. C’est un droit.
Comme tous les États l’ont reconnu en signant la Déclaration universelle des droits de l’homme, tous les individus ont droit à un système qui leur donne accès au meilleur état de santé possible.
Par ailleurs, comme la pandémie de COVID-19 le montre clairement, l’accès à la couverture sanitaire universelle protège tout le monde. C’est l’un des investissements les plus puissants que nous puissions faire pour le bien-être économique, social et politique de l’ensemble de notre société.
Chaque pays doit prendre des mesures immédiates et à long terme pour favoriser l’accès à des soins de santé de qualité pour tous, y compris pour les personnes atteintes de la lèpre.
Nous devons également combattre toutes les formes de discrimination, qu’elles reposent sur le genre, l’ethnicité, la croyance, le handicap, la situation administrative, l’état de santé ou sur d’autres caractéristiques.
La discrimination nous affecte tous.
Il est temps de défendre les droits de l’homme.