9 Chapitre 1 : La signification de Noël

La signification de Noël

Un moment de paix et de bonheur, rencontres de familles, échanges de cadeaux, quelques jours de congé ou de vacances, bref, que dire de Noël? Que signifie Noël pour le monde de nos jours ? Est-ce à peine un jour de fête proposé par le calendrier de la chrétienté ou est-ce un événement plus important? Sommes-nous conscients que les années qui s’égrènent sur nos calendriers se réfèrent à une personne, et quelle Personne…
Oui, la fête de Noël est la fête de la naissance, c’est-à-dire de la venue de Jésus-Christ dans ce monde. Or, on peut se poser des questions du genre: Qui est Jésus-Christ? – D’où vient-il? – Où et comment est-il né? – Quelle était la raison de sa venue parmi nous?

La réponse à toutes ces questions se trouve dans la Bible, la Parole de Dieu. Les quatre évangiles en particulier donnent des renseignements clairs à ce sujet. Saul de Tarse, qui probablement a connu et vu Jésus-Christ, écrit: «C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans ce monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier» (1 Ti 1:15).

La signification de Noël révélée à Marie

Marie était une jeune fille juive, fiancée à un homme de la même race. Les deux étaient intègres, droits et craignaient Dieu. Avant de se marier et de vivre ensemble, Marie a reçu l’annonce que nous transcrivons directement du texte de l’Evangile de Luc: «Au sixième mois (selon le calendrier juif ce mois correspond à août ou septembre), l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L’ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite: Le Seigneur est avec toi. Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L’ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son Père. Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin. Marie dit à l’ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? L’ange lui répondit: Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu» (Lu 1:26-35).

En méditant ce texte, nous pouvons conclure que Marie, qui était une jeune fille vierge, a vécu une grossesse miraculeuse, et a enfanté un fils qui, selon l’annonce de l’ange Gabriel, était le plus important personnage qui ait posé ses pieds sur notre Planète: «…déclaré Fils de Dieu, Fils du Très-Haut et Roi de cette terre».

La signification de Noël révélée à Joseph

Joseph était charpentier et il aimait Marie, avec qui il pensait se marier. Cependant, quand il sut que sa fiancée était enceinte, il ne voulut pas la diffamer et se proposa de rompre secrètement avec elle. «Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: Voici la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. Joseph s’étant réveillé fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle ait enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus» (Mt 1:22-25).

Après la révélation de l’ange, Joseph n’avait plus de doute: cet enfant conçu dans le ventre de Marie était le fruit d’une intervention divine. Marie put devenir sa femme et être en même temps mère de l’enfant Jésus Emmanuel. En même temps, Joseph fut instruit que cet enfant miraculeux allait devenir le Sauveur de l’Humanité, ayant comme but d’ôter le péché du monde. Comment cela ? En donnant sa vie de juste pour les injustes, mourant sur une croix pour nos péchés et, après avoir souffert le châtiment à notre place, il ressusciterait de la mort pour donner à tous ceux qui veulent être sauvés le pardon de leurs péchés et la vie éternelle.

Noël dans son contexte historique

A l’époque, le peuple juif vivait sous l’empire romain. L’empereur Auguste eut l’intention de compter les personnes dans toutes les terres de son empire, ce qui était certainement utile pour connaître le potentiel politique, militaire et économique de son royaume. A ce sujet, l’évangéliste Luc écrit: «Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.» De ce fait, Joseph et Marie ont dû monter à Bethléhem, dans leur ville d’origine, pour être recensés, et c’est dans ce contexte que la naissance de Jésus-Christ, Fils de Dieu, s’est réalisée.

Noël à Bethléhem

Imaginons ce que cela a dû représenter pour ce couple qui habitait à Nazareth et qui, de là, a dû se déplacer à pied ou sur le dos d’un âne jusqu’à Bethléhem, parce qu’il n’existait pas encore de moyens de transport comme nous les connaissons aujourd’hui. La distance entre les deux villes était de plus de 100 kilomètres. L’évangéliste Luc dit à ce sujet: «Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie» (Lu 2:4-7).

En effet, ce voyage était fatigant pour ce couple, et surtout pour Marie qui certainement s’attendait à trouver un bon lit à Bethléhem, car en arrivant dans cette ville, elle sentit que la naissance de l’enfant Jésus était proche. Combien elle aurait eu besoin d’une auberge avec une chambre et avec de bonnes conditions hygiéniques pour ce grand événement. Toutes les tentatives de trouver un lieu adéquat dans cette ville furent vaines. Cependant « Noël » a dû avoir lieu, il a fallu une place pour le bébé qui allait naître. Joseph et Marie n’avaient plus le temps de retourner chez eux, l’unique option était de trouver une grotte, une caverne ou un abri d’animaux dans la contrée de Bethléhem. Il n’y avait pas de lit avec des draps pour le couple, mais de la paille. Il n’y avait pas de berceau avec un bon matelas et du linge propre, mais une crèche d’animaux. L’odeur du lieu n’était pas celle d’une maison propre, mais celle d’une écurie, et c’est là que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est né!

Pourquoi le Fils de Dieu, le Roi d’Israël et le Sauveur de l’Humanité n’est-il pas né dans de meilleures conditions, ayant pour l’accueillir un berceau comme la grande majorité des enfants qui naissent dans ce monde? Pourquoi n’est-il pas né dans un palais ou dans une maison bien propre, avec de l’eau, de la lumière et toutes les conditions nécessaires pour un tel événement ?

L’évangéliste Luc donne la réponse: «…Marie enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie» (2:7). Il n’y avait pas de place pour le nouveau-né, Jésus-Christ, le Sauveur de l’humanité, dans les maisons de la ville de Bethléhem.

Malgré le fait que Jésus a apporté le bonheur à la nation juive, pendant sa vie terrestre, il n’y avait pas de place pour lui dans la vie de la majorité de son peuple. A la fin de son ministère, à peine une petite minorité l’a suivi quand il fut rejeté par le peuple juif et jugé par les Romains. Et c’est triste de lire dans l’Evangile selon Jean : «Il (Jésus) est venu chez les siens (son peuple d’Israël) et les siens ne l’ont point reçu» (1:11).

Noël aujourd’hui

Une fois de plus, cette année, nous fêterons l’anniversaire de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, en commémorant sa venue dans ce monde. Son but était d’ôter nos péchés qui nous séparent de Dieu, en donnant sa vie et mourant à notre place. Et par sa résurrection, il nous offre son pardon et sa vie qui est éternelle. La Bible le dit clairement: «Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés» (Ac 4:12).

Y a-t-il de la place pour Jésus comme Sauveur et Roi dans nos vies, nos programmes, nos activités, dans nos familles, dans le contexte où nous habitons et travaillons? Est-ce qu’il y a de la place pour Jésus, le Souverain, dans nos églises, dans nos cultes, dans nos réunions de prière, dans la mission qu’il nous a confiée?

Ne laissons pas Christ à la porte comme l’église de Laodicée qui risquait d’être vomie de la bouche de Dieu. Repentons-nous de l’égoïsme, de l’indifférence, de la tiédeur, de l’activisme, et abandonnons tout ce qui veut prendre la place de Jésus dans nos vies, nos familles, nos églises. Ouvrons nos cœurs, nos vies, nos foyers et nos églises, afin de donner toute la place à Jésus-Christ notre Dieu, notre Sauveur et Roi. Ainsi, Noël sera une réalité pour nous tous les jours.

Licence

FETES DE L'ANNEE LITURGIQUE© par campionpierre. Tous droits réservés.

Partagez ce livre