12 Chapitre 1 : LES SOUFFRANCES DE JESUS

La Passion de Jésus selon Maria Valtorta

Remarque: Toutes les citations en italique sont extraites de l’oeuvre de Maria Valtorta Il poema dell’Uomo-Dio, en Français, L’Évangile, tel qu’il m’a été révélé – Publié par les Éditions Valtortiennes.

Avant de conduire Maria VALTORTA sur le chemin de sa Passion, Jésus lui donne un certain nombre de précisions et d’avertissements dont l’essentiel sera résumé ci-dessous. Il indique aussi que toutes les souffrances humaines, Il les a souffertes. Et Il ne manque pas de dire que tout cela, Il l’a souffert à cause de nous et de nos péchés. (Toutes les citations en italique sont extraites de l’oeuvre de Maria Valtorta Il poema dell’Uomo-Dio – tome 9)

Ainsi Jésus dit: « Aucune douleur ne m’a été épargnée: ni celles de la chair, ni celles de la pensée, ni celles du coeur, ni celles de l’esprit. Toutes Je les ai éprouvées, de toutes Je me suis nourri, de toutes Je me suis désaltéré jusqu’à en mourir… Mon humanité fut semblable à celle d’un lépreux tant elle était frappée et humiliée… L’Homme-Dieu qui avait en Lui-même la perfection de la beauté physique apparut alors, aux yeux de ceux qui Le regardaient avec amour, avec curiosité, ou avec mépris, laid: un « ver » comme dit David, l’opprobre des hommes, le rebut du peuple. »

« Mon amour pour mon Père et pour les enfants de mon Père M’a amené à abandonner mon corps à ceux qui Me frappaient… à ceux qui croyaient faire une oeuvre méritoire en M’arrachant les cheveux, la barbe, en Me transperçant la tête avec des épines,… en déboîtant mes membres, en découvrant mes os, en arrachant mes vêtements et donnant ainsi à ma pureté la plus grande des tortures, en M’attachant à un bois, en M’élevant comme un agneau égorgé aux crocs d’un boucher… »

« Accusé, condamné, tué, trahi, renié, vendu, abandonné même par Dieu à cause des crimes que J’avais pris sur moi. Devenu plus pauvre qu’un mendiant dépouillé par des brigands,… submergé par la boue de tous vos péchés, précipité jusqu’au fond des ténèbres de la douleur, sans aucune lumière du Ciel… et sans un mot de Dieu qui répondît à mon appel…

« Et s’il n’y avait eu que les blessures de ma chair! Mais ce que vous M’avez le plus blessé c’est le sentiment et l’esprit… frappé dans l’amitié par l’intermédiaire de Judas; dans la fidélité, par l’intermédiaire de Pierre qui Me renia; dans la reconnaissance pour mes bienfaits, par l’intermédiaire de ceux qui Me criaient: « Meurs! » après que Je les eus tirés de tant de maladies; à travers l’amour, pour les déchirements infligés à ma mère; à travers la religion, en déclarant que Je blasphémais Dieu… »

« Mais J’étais venu volontairement pour accomplir le sacrifice… parce que J’étais l’Agneau de Dieu, et Je le suis pour l’éternité. » Plus loin le Seigneur ajoute que c’est par les contemplations de la Passion que l’on amène les autres à la Vie. (Voir Il poema dell’Uomo-Dio – tome 9 – chapitre 1)

Le Seigneur explique aussi à Maria Valtorta que sa Passion a commencé bien avant son agonie. Il connaissait le coeur de Judas, Il n’ignorait pas l’hostilité des prêtres et des pharisiens, Il savait la versatilité des foules. (tome 9 – chapitre 2) Et à cela il faut ajouter l’humanité des apôtres qu’Il devait porter à bout de bras!

Jésus a souffert de voir souffrir sa mère: « Je voudrais que vous méditiez la longue agonie qu’elle a soufferte pendant trente trois ans et couronnée au pied de la Croix… Elle l’a soufferte pour vous. Pour vous, les moqueries de la foule qui la considérait comme la mère d’un fou… Pour vous, les reproches des parents, pour vous mon désaveu apparent « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui font la volonté de Dieu. » Et qui la faisait plus qu’elle… cette volonté redoutable qui lui imposait de voir supplicier son fils? » Plus loin, au chapitre 4, Jésus insiste en disant qu’« il n’y a pas eu d’agonie plus longue, et qui ait pris fin dans une douleur plus grande, que celle de sa mère. »

Puis Jésus dit qu’Il a aussi souffert de se voir méprisé, haï, calomnié, entouré de curiosités malsaines. Il a souffert des mensonges qu’Il a entendus autour de Lui. Il a souffert en pensant que devant son sacrifice d’une valeur infinie, trop peu seraient sauvés. Sans compter la torture spirituelle de l’abandon final du Père (Chapitre 3), torture qu’Il explicite plus loin au chapitre 4:

« Plus l’heure de l’expiation approchait, et plus Je sentais le Père s’éloigner… la séparation d’avec Dieu amène avec elle la peur, elle amène l’attachement à la vie… Quand elle est totale, elle amène au désespoir… J’ai dû tout connaître… même vos désespoirs… Et c’est pour cela que Je demande à mes privilégiés de boire mon calice si amer à l’expérience, pour que ceux qui font naufrage dans la mer du désespoir ne refusent pas la croix que Je leur offre comme ancre de salut. »

« Satan est donc venu alors que le Père se retirait… Avec sa ruse parfaite, il Me présenta les tortures de ma chair avec un réalisme insurpassable… Il Me présenta l’inutilité de ma mort, et l’utilité de vivre pour Moi-même, pour ma mère, pour amener les hommes à Dieu par un long apostolat… Il Me présenta l’abandon de Dieu… A cette heure, il n’y avait que Satan près du Christ. Alors J’ai senti l’amertume du fond du calice, la saveur du désespoir.

« Mon esprit domina la peur de la chair… Mon esprit domina la tentation morale… J’ai vaincu le désespoir… Mais J’ai connu la mort, la mort totale, consciente… et J’ai sué le sang. »

« Voilà pourquoi l’ange de ma douleur M’a présenté l’espérance de tous ceux qui sont sauvés par mon sacrifice… Chacun a été pour Moi une goutte de remède infusé dans mes veines… Je Me suis répété vos noms, Je vous ai vus… »

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LA PASSION DE JESUS© par campionpierre. Tous droits réservés.

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