15 Chapitre 4 : Chez Anne et Caïphe

 

La Passion de Jésus selon Maria Valtorta

 

Chez Anne et Caïphe

Jésus devant Anne

(Toutes les citations en italique sont extraites de l’oeuvre de Maria Valtorta Il poema dell’Uomo-Dio – tome 9)

Arrivé chez Anne, Jésus voit Jean et Pierre. « Il les regarde… et a un sourire d’une infinie bonté… La foule hurlante passe. » (page 210)

On assiste ensuite à l’interrogatoire chez Anne. Quelques phrases de Jésus adressées à Anne sont à signaler:

« J’ai donné une richesse qui n’a pas de nom: la connaissance de la Loi, la connaissance de Dieu, la certitude que nous sommes tous égaux et que, aux yeux saints du Père, égaux sont les pleurs ou les crimes, qu’ils soient versés ou accomplis par le Tétrarque et le Pontife, ou par le mendiant et le lépreux qui meurt au bord du chemin. C’est cela que J’ai fait… » (page 213)

« Si avec un peu d’eau lustrale et le sacrifice d’un bélier il est permis de croire qu’on annule une faute, qu’on l’expie et qu’on en est purifié, comment ne le pourraient pas mes pleurs, mon sang et ma volonté? » (page 213)

« J’ai repris la Loi piétinée de mon Père, du Dieu Éternel, et Je suis revenu dire simplement les dix propositions du Décalogue. » (page 214)

Il est intéressant de signaler qu’Anne demande à Jésus de dénoncer quelques-uns de ses disciples: Nicodème, Joseph d’Arimathie, Éléazar, Gamaliel. Mais Jésus n’est pas un espion. Pierre et Jean sont là, mêlés à la foule hostile. Jésus les regarde tandis que, toujours lié et maltraité, Il est conduit chez Caïphe.

Jésus devant Caïphe

Ils sont tous là les ennemis de Jésus dans le tribunal de Caïphe, sauf deux qui ont refusé de venir. Gamaliel est inquiet. L’interrogatoire commence. Soudain Gamaliel se lève et dit:

« Illégale est cette séance que nous tenons. Lève-toi, Siméon, et partons. »

Nicodème et Joseph ajoutent:

« Gamaliel a raison. Illicite est l’heure et l’endroit, et les accusateurs manquent de consistance. Quelqu’un peut-il l’accuser d’avoir méprisé notoirement la Loi? Je suis son ami et je jure que je l’ai toujours trouvé respectueux envers la loi. » (pages 216 et 217) Caïphe se met à brailler et fait entrer les faux-témoins… Joseph se fâche et dit: « Que s’ouvrent sur toi les flammes du Ciel! A partir de ce moment, sache que Joseph l’Ancien est ennemi du Sanhédrin et ami du Christ! » Tous deux sortent.

Bientôt Caïphe somme Jésus de lui dire s’Il est le Christ, le Fils de Dieu. Jésus répond ce qui est rapporté dans l’Évangile, puis ajoute:

« Je suis le Christ, Fils de Dieu. Je ne puis mentir. Le Grand Prêtre, le Prêtre Éternel, c’est Moi… Je suis l’Oint. Pontife et Roi, Je suis. Et Je vais prendre mon sceptre et avec lui, comme un van, purifier l’aire… » Mon Temple se dressera, le Temple du Dieu vrai, vivant, saint, trois fois saint. »

La condamnation

Jésus, maintenant, est condamné à mort par les siens. Les mauvais traitements continuent, les insultes s’intensifient. Les heures passent. « Les bourreaux fatigués songent à prendre un peu de repos. Ils mènent Jésus dans un débarras en Lui faisant traverser de nombreuses cours… » Dans l’une d’elle se trouve Pierre près d’un feu. Jésus le regarde, mais Pierre fuit son regard…

« L’aube avance… Un ordre est donné de ramener le prisonnier dans la salle du conseil pour un procès légal. C’est le moment où Pierre nie pour la troisième fois, de connaître le Christ: « Je le jure, femme. Je ne le connais pas. » affirmation à laquelle répond le chant du coq. Pierre sursaute. Il se tourne sur lui-même pour fuir et se trouve en face de Jésus qui le regarde avec une infinie pitié… Pierre fait entendre un sanglot et sort en titubant. »

« Jésus est ramené dans la salle et les princes des prêtres et les pharisiens Lui répètent la même question: « Au nom du vrai Dieu, dis-nous: es-Tu le Christ? » Sur la réponse affirmative de Jésus, ils Le condamnent à mort et donnent l’ordre de Le conduire à Pilate. » (page 219)

L’attente chez Pilate

Les scènes chez Pilate dans le prétoire duquel les juifs ne veulent pas entrer pour ne pas se souiller sont bien connues. Mais ce qui l’est moins c’est le mépris de Pilate envers les chefs des juifs. Le gouverneur prend tout son temps, se parfume, se gargarise, jette des grains d’encens dans un brasier placé au pied d’une divinité, etc. Les hébreux frémissent d’impatience…

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LA PASSION DE JESUS© par campionpierre. Tous droits réservés.

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