36 Chapitre 4 : Les trois compagnes du Christ

 

La Passion de Jésus selon Angèle de Foligno

 

Les trois compagnes du Christ

Selon Angèle de Foligno, il est des douleurs qui furent les compagnes fidèles et continuelles de la vie du Christ, mais qui se manifestèrent avec un éclat particulier au moment de la Passion. C’est pourquoi il semble utile de les rapporter ici. Ces trois fidèles compagnes furent la pauvreté, le mépris et la douleur.

Jésus voulut vivre la pauvreté et pour cela être pauvre de toutes les choses temporelles du monde. Il fut également pauvre de ses proches et de toute amitié temporelle: personne ne chercha à Lui épargner une seule de ses douleurs sur le chemin de Croix… Jésus, sur la terre, fut aussi « très pauvre de sa propre puissance, de sa propre sagesse et de sa propre gloire. »

« La deuxième compagnie à laquelle la vie du Christ fut continuellement associée en ce monde fut le mépris voulu et parfait… Il vécut comme un serviteur… couvert d’opprobres, tourné en dérision, frappé, fustigé, flagellé, et finalement condamné sans raison et mis à mort. »

« Enfin, sa troisième compagne, expérientée… fut une extrême douleur à laquelle l’âme du Christ fut immédiatement associée. Cette âme très sainte connaissait et voyait comment Il devait être trahi, vendu, capturé, abandonné, renié, ligoté, tourné en dérision, frappé, flagellé, jugé et condamné comme un voleur, mené à la Croix, dépouillé, crucifié, mis à mort, blasphémé, frappé par la lance, et ouvert en son saint côté. » L’âme de Jésus connaissait tout cela, et ainsi sa vie fut accompagnée d’une douleur continuelle.

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LA PASSION DE JESUS© par campionpierre. Tous droits réservés.

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