137 Chapitre 63 : LE CORPS DE JÉSUS EST EMBAUME
LE CORPS DE JÉSUS EST EMBAUME
La sainte Vierge s’assit sur une couverture étendue par terre : son genou droit, un peu relevé, et son des étaient appuyés contre des manteaux roulés ensemble. On avait tout disposé pour rendre plus facile à cette mère épuisée de douleur les tristes devoirs qu’elle allait rendre au corps de son fils. La tête sacrée de Jésus était appuyée sur le genou de Marie : son corps était étendu sur un drap. La sainte Vierge était pénétrée de douleur et d’amour : elle tenait une dernière fois dans ses bras le corps de ce fils bien-aimé, auquel elle n’avait pu donner aucun témoignage d’amour pendant son long martyre : elle voyait l’horrible manière dont on avait défiguré ce très saint corps ; elle contemplait de prés ses blessure, elle couvrait de baisers ses joues sanglantes, pendant que Madeleine reposait son visage sur les pieds de Jésus.
Les hommes se retirèrent dans un petit enfoncement situé au sud-ouest du Calvaire, pour y préparer les objets nécessaires à l’embaumement. Cassius, avec quelques soldats qui s’étaient convertis au Seigneur, se tenait à une distance respectueuse. Tous les gens malintentionnés étaient retournes à la ville, et les soldats présents formaient seulement urne Barde de sûreté pour empêcher qu’on ne vint troubler les derniers honneurs rendus à Jésus. Quelques-uns même prêtaient humblement et respectueusement leur assistance lorsqu’on la leur demandait. Les saintes femmes donnaient les vases, les éponges, les linges, les onguents et les aromates, là où il était nécessaire : et, le reste du temps, se tenaient attentives à quelque distance. Parmi elles se trouvaient Marie de Cléophas, Salomé et Véronique. Madeleine était toujours occupée près du corps de Jésus : Quant à Marie d’Héli, soeur aînée de la sainte Vierge, femme d’un âge avancé, elle était assise sur le rebord de la plate-forme circulaire et regardait. Jean aidait continuellement la sainte Vierge, il servait de messager entre les hommes et les femmes, et prêtait assistance aux uns et aux autres. On avait pourvu à tout. Les femmes avaient prés d’elles des outres de cuir et un vase plein d’eau, placé sur un feu de charbon. Elles présentaient à Marie et à Madeleine, selon que celles-ci en avaient besoin, des vases pleins d’eau pure et des éponges, qu’elles exprimaient ensuite dans les outres de cuir. Je crois du moins que les objets ronds que je les vis ainsi presser dans leurs mains étaient des éponges.
(1) Le vendredi saint, 30 mars 1820, comme la Soeur contemplait la descente de croix, elle tomba tout à coup en défaillance an présence de celui qui écrit ces lignes, au point qu’elle semblait morte. Revenue à elle, elle s’expliqua ainsi, quoique ses souffrances n’eussent point cessé : Comme je contemplais le corps de Jésus étendu sur les genoux de la sainte Vierge, je disais en moi-même : voyez comme elle est forte, elle n’a pas même une défaillance ! Mon conducteur m’a reproché cette pensée, où il y avait plus d’étonnement que de compassion, et il m’a dit : Souffre donc ce qu’elle a souffert, et au même moment une douleur poignante m’a traversée comme une épée, à tel point que j’ai cru en mourir et que je continue à la ressentir Elle conserva longtemps cette douleur, et il en résulta une maladie qui la mit presque à l’agonie.
La sainte Vierge conservait un courage admirable dans son inexprimable douleur (1). Elle ne pouvait pas laisser le corps son fils dans l’horrible état où l’avait mis son supplice, et c’est pourquoi elle commença avec une activité infatigable à le laver et à effacer la trace des outrages qu’il avait soufferts Elle retira avec les plus grandes précautions la couronne d’épines, en l’ouvrant par derrière et en coupant une à une les épines enfoncées dans la tête de Jésus, afin de ne pas élargir les plaies par le mouvement. On posa la couronne prés des clous ; alors Marie retira les épines restées dans les blessures avec un espèce de tenailles arrondies de couleur jaune (t), et les montra à ses amis avec tristesse. On plaça ces épines avec la couronne : toutefois quelques-unes peuvent avoir été conservées à part. On pouvait à peine reconnaître je visage du Seigneur tant il était défiguré par les plaies et le sang dont il était couvert. La barbe et les cheveux étaient collés ensemble. Marie lava la tête et je visage, et passa des éponges mouillées sur la chevelure pour enlever le sang desséché. A mesure qu’elle lavait, les horribles cruautés exercées sur Jésus se montraient plus distinctement, et il en naissait une compassion et une tendresse qui croissaient d’une blessure à l’autre. Elle lava les plaies de la tête, le sang qui remplissait les yeux, les narines et les oreilles avec une éponge et un petit linge étendu sur les doigts de sa main droite ; elle nettoya, de la même manière, sa bouche entrouverte, sa langue, ses dents et ses lèvres. Elle partagea ce qui restait de la chevelure du Sauveur en trois parties (1), une partie sur chaque temps, et l’autre sur le derrière de la tête, et lorsqu’elle eut démêlé les cheveux de devant, et qu’elle leur eut rendu leur poli, elle les fit passer derrière les oreilles.
(1) La coeur Emmerich dit que ces tenailles lui rappelèrent par leur forme les ciseaux avec lesquels on avait coupé la chevelure de Samson. Elle avait antérieurement décrit ces ciseaux comme il suit : Dalila avait dans la main une singulière paire de ciseaux. Ils étaient de forme arrondie, grands comme la tranche d’une grosse pomme, et ils se rouvraient d’eux-mêmes. C’étaient comme une espèce de pince ou de tenaille faite d’un morceau de métal mince et arrondi, dont les extrémités tranchantes ce rapprochaient pour couper et se séparaient lorsque la pression cessait. Dans ses visions de la troisième année de la prédication de Jésus, elle avait vu le Sauveur faire le sabbat à Misael, ville de Lévites, dans la tribu d’Aser ; et, comme on lut dans la synagogue une partie du livre des Juges, la Soeur vit à cette occasion la vie de Samson.
Quand la tête fut nettoyée, la sainte Vierge la voila, après avoir baisé les joues de son fils. Elle s’occupa ensuite du cou, des épaules, de la poitrine, du des, des bras et des mains déchirées. Ce fut alors seulement qu’on put voir dans toute leur horreur les ravages opérés par tant d’affreux supplices. Tous les os de la poitrine, toutes les jointures des membres étaient disloqués et ne pouvaient plus se plier. L’épaule sur laquelle avait porté le poids de la croix avait été entamée par une affreuse blessure ; toute la partie supérieure du corps était couverte de meurtrissures et labourées par les coups de fouet. Prés de la mamelle gauche était une petite plaie par où était ressortie la pointe de la lance de Cassius, et dans le côté droit s’ouvrait la large blessure où était entrée cette lance qui avait traversé le coeur de part en part.
(1) La soeur Emmerich avait coutume, lorsqu’elle parlait de personnages historiques importants, d’indiquer en combien de parties ils divisaient leur chevelure : Elle, disait-elle, partageait sa chevelure en deux, Marie la partageait en trois . et elle paraissait attacher une certaine Importance à ces paroles. L’occasion ne se rencontra pas de donner à ce sujet des explications qui auraient probablement jeté quelque lumière sur le rôle que jouaient les cheveux dans les sacrifices, les voeux, les funérailles les consécrations, etc. Elle dit une fois de Samson : ses blonds cheveux, longs et épais, étaient relevés autour de sa tête en sept tresses, comme un casque, l’extrémité de ces tresses était réunie dans des espèces de bourses sur son front et ses tempes. Ses cheveux n’étaient pas par eux-mêmes la source de sa force, ils l’étaient seulement comme témoins du voeu qu’il avait tait de les laisser croître en l’honneur de Dieu. Les forces qui reposaient sur les sept tresses étaient les sept dons du Saint Esprit. Il devait avoir déjà fait des infractions notables à ses voeux et perdu beaucoup de grâces lorsqu’il laissa couper cette marque de sa qualité de Nazaréen. Je ne vis pas toutefois Dalila lui couper toute sa chevelure ; Je crois qu’il lui resta une touffe sur le front. Il lui resta aussi la grâce de la pénitence et du repentir par laquelle il recouvra la force de détruire ses ennemis. La vie de Samson est une vie figurative et prophétique .
Marie lava et nettoya toutes ces plaies, et Madeleine, à genoux, l’aidait de temps en temps, mais sans quitter les pieds de Jésus qu’elle baignait, pour la dernière fois, de larmes abondantes et qu’elle essuyait avec sa chevelure.
La tête, la poitrine et les pieds du Sauveur étaient lavés : le saint corps, d’un blanc bleuâtre, comme de la chair où il n’y a plus de sang, parsemé de taches brunes et de places rouges aux endroits où la peau avait été enlevée, reposait sur les genoux de Marie, qui couvrit d’un voile les parties lavées, et s’occupa d’embaumer toutes les blessures en commençant de nouveau par la tête. Les saintes femmes s’agenouillant vis-à-vis d’elle, lui présentaient tour à tour une boite où elle prenait entre le pouce et l’index de je ne sais quel baume ou onguent précieux dont elles remplissait et enduisait les blessures. Elle oignit aussi la chevelure : elle prit dans sa main gauche les mains de Jésus, les baisa avec respect, puis remplit de cet onguent ou de ces aromates les larges trous faits par les clous. Elle en remplit aussi les oreilles, les narines et la plaie du côté. Madeleine essuyait et embaumait les pieds du Seigneur : puis elle les arrosait encore de ses larmes et y appuyait souvent son visage.
On ne jetait pas l’eau dont on s’était servi, mais on la versait dans les outres de cuir où l’on exprimait les éponges. Je vis plusieurs fois Cassius ou d’autres soldats aller puiser de nouvelle eau à la fontaine de Gihon, qui était assez rapprochée pour qu’on pût la voir du jardin ou était le tombeau. Lorsque la sainte Vierge eut enduit d’onguent toutes les blessures, elle enveloppa la tête dans des linges, mais elle ne couvrit pas encore je visage. Elle ferma les yeux entrouverts de Jésus, et y laissa reposer quelque temps sa main. Elle ferma aussi la bouche, puis embrassa le saint corps de son fils, et laissa tomber son visage sur celui de Jésus. Madeleine, par respect, ne toucha pas de son visage la face de Jésus : elle se contenta de le faire reposer sur les pieds du Sauveur. Joseph et Nicodème attendaient depuis quelque temps, lorsque Jean s’approcha de la sainte Vierge, pour la prier de se séparer du corps de son fils, afin qu’on pût achever de l’embaumer, parce que le sabbat était proche. Marie embrassa encore une fois le corps et lui dit adieu dans les termes les plus touchants. Alors les hommes l’enlevèrent du sein de sa mère sur le drap où il était placé, et le portèrent à quelque distance. Marie, rendue à sa douleur que ses soins pieux avaient un instant soulagée, tomba, la tête voilée, dans les bras des saintes femmes. Madeleine comme si on eût voulu lui dérober son bien-aimé, se précipita quelques pas en avant, les bras étendus, puis revint vers la sainte Vierge. On porte le corps en un lieu plus bas que la cime du Golgotha ; il s’y trouvait dans un enfoncement une belle pierre unie. Les hommes avaient disposé cet endroit pour y embaumer le corps. Je vis d’abord un linge à mailles d’un travail assez semblable à celui de la dentelle. et qui me rappela le grand rideau brodé qu’on suspend entre le choeur et la nef pendant le carême (1). Lorsque dans mon enfance, je voyais suspendre ce rideau, je croyais toujours que c’était le drap que j’avais vu servir à l’ensevelissement du Sauveur. Il était probablement ainsi travaille à jour afin de laisser couler l’eau. Je vis encore un autre grand drap déployé. On plaça le corps du Sauveur sur la pièce d’étoffe à jour, et quelques-uns des hommes tinrent l’autre drap étendu au-dessus de lui. Nicodème et Joseph s’agenouillèrent, et sous cette couverture, enlevèrent le linge dont ils avaient entouré les reins du Sauveur lors de la descente de croix ; après quoi ils ôtèrent la ceinture que Jonadab, neveu de saint Joseph, avait apportée à Jésus avant le crucifiement. Ils passèrent ensuite des éponges sous ce drap, et lavèrent la partie inférieure du corps ainsi cachée à leurs regards : après quoi ils le soulevèrent à l’aide des linges placés en travers sous les reins et sous les genoux, et le lavèrent par derrière sans le retourner et en ne laissant toujours couvert du même drap. Ils le lavèrent ainsi jusqu’au moment où les éponges pressées ne rendirent plus qu’une eau claire et limpide.
(1) Ceci se rapporte à un usage du diocèse de Munster. On suspend dans les églises, entre la nef et le choeur ou devant le maître autel, pendant le carême, un rideau avec des broderies en points a Jour, représentant les cinq plaies les instruments de la Passion, etc., etc. Ce rideau fait, sur les âmes bien disposées, une grande et sérieuse impression qui les encourage au renoncement, à la mortification, à l’abstinence et à la prière.
Ensuite, ils versèrent de l’eau de myrrhe sur tout le corps, et, le maniant avec respect, lui firent reprendre toute sa longueur, car il était resté dans la position où il était mort sur la croix, les reins et les genoux courbés. Ils placèrent ensuite sous ses hanches un drap d’une aune de large sur trois aunes de long, remplirent son giron de paquets d’herbes telles que j’en vois souvent sur les tables célestes, posées sur de petits plats d’or aux rebords bleus (1), et ils répandirent sur le tout une poudre que Nicodème avait apportée. Alors ils enveloppèrent la partie inférieure du corps et attachèrent fortement autour le drap qu’ils avaient placé au-dessus. Cela fait, ils oignirent les blessures des hanches, les couvrirent d’aromates, placèrent des paquets d’encens entre les jambes dans toute leur longueur, et les enveloppèrent de bas en haut dans ces aromates.
Alors Jean ramena près du corps la sainte Vierge et les autres saintes femmes. Marie s’agenouilla près de la tête de Jésus. posa au-dessous un linge très fin qu’elle avait reçu de la femme de Pilate, et quelle portait autour de son cou, sous son manteau ; puis, aidée des saintes femmes, elle plaça, des épaules aux joues, des paquets d’herbes, des aromates et de la poudre odoriférante ; puis elle attacha fortement ce linge autour de la tête et des épaules. Madeleine versa en outre un flacon de baume dans la plaie du côté, et les saintes femmes placèrent encore des herbes dans les mains et autour des pieds.
(1) La soeur Emmerich, lorsqu’elle recevait certaines consolations intérieures qui lui arrivaient par des symboles, se sentait souvent ravie jusqu’à des festins célestes dont elle décrivait l’ordonnance avec une joie enfantine Elle décrivait aussi. dans tous leurs détails la forme et l’espèce des végétaux qui y étaient apportes. Elle parlait d’assiettes d’or avec un rebord bleu où on lui présentait des herbes semblables à du cresson ou à de la myrrhe et aussi des fruits de plusieurs sortes qui la fortifiaient dans les grandes souffrances de l’âme ou du corps. Dans ces consolations symboliques. les victoires sur elle-même, les actes de renoncement et de pénitence de sa vie terrestre lui étaient donnés là comme récompense et comme réfection sous il forme d’herbes ou de fruits dont la figure ou la substance représentait ces mortifications. La forme. la matière et la couleur des vases avaient aussi leur signification symbolique. .. On ne mange point ces mets comme sur la terre, disait-elle. et pourtant on se sent nourri et rassasié bien plus complètement : car on est rempli de la grâce et de la force de Dieu dont le fruit qui vous est présenté est la parfaite expression. La vue des herbes aromatiques employées à embaumer le corps de Jésus lui rappela ces végétaux célestes.
Alors les hommes remplirent encore d’aromates les aisselles et le creux de l’estomac : ils entourèrent tout le reste du corps, croisèrent sur son sein ses bras raidis, et serrèrent le grand drap blanc autour du corps jusqu’à la poitrine, de même qu’on emmaillote un enfant. Puis, ayant assujetti sous l’aisselle l’extrémité d’une large bandelette, ils la roulèrent autour de la tête et autour de tout le corps qui prit ainsi l’aspect d’une poupée emmaillotée. Enfin, ils placèrent le Sauveur sur le grand drap de six aunes qu’avait acheté Joseph d’Arimathie, et l’y enveloppèrent : il y était couché en diagonale ; un coin du drap était relevé des pieds à la poitrine l’autre revenait sur la tête et las épaules ; les deux antres étaient repliés autour du corps.
Comme tous entouraient le corps de Jésus et s’agenouillaient autour de lui pour lui faire leurs adieux, un touchant miracle s’opéra à leurs yeux ; le corps sacré de Jésus, avec toutes ses blessures, apparut, représenté par une empreinte de couleur rouge et brune, sur le drap qui le couvrait, comme s’il avait voulu récompenser leurs soins et leur amour, et leur laisser son portrait à travers tous les voiles dont il était enveloppé. Ils embrassèrent le corps en pleurant et baisèrent avec respect sa merveilleuse empreinte. Leur étonnement fut si grand qu’ils ouvrirent le drap, et il s’accrut encore lorsqu’ils virent toutes les bandelettes qui liaient le corps blanches comme auparavant, et le drap supérieur ayant seul reçu cette miraculeuse image. Le côté du drap sur lequel le corps était couché avait reçu l’empreinte de la partie postérieure, le côté qui le recouvrait celle de la partie antérieure ; mais pour avoir cette dernière dans son ensemble, il fallait réunir deux coins du drap qui avaient été ramenés par-dessus le corps. Ce n’était pas l’empreinte de blessures saignantes, puisque tout le corps était enveloppé et couvert d’aromates ; c’était un portrait surnaturel, un témoignage de la divinité créatrice résidant toujours dans le corps de Jésus. J’ai vu beaucoup de choses relatives à l’histoire postérieure de ce linge, mais je ne saurais pas les mettre en ordre. Après la résurrection il resta avec les autres linges au pouvoir des amis de Jésus. Une fois je vis qu’on l’arrachait à quelqu’un qui le portait sous le bras ; il tomba deux fois aussi entre les mains des Juifs et fut honoré plus tard en divers lieux. Il y eut une fois une contestation à son sujet : pour y mettre fin, on le jeta dans le feu ; mais il s’envola miraculeusement hors des flammes, et alla tomber dans les mains d’un chrétien. Grâce à la prière de quelques saints personnages, on a obtenu trois empreintes tant de la partie postérieure que de la partie antérieure par la simple application d’autres linges. Ces répétitions, avant reçu de ce contact une consécration que l’Eglise entendait leur donner par là, ont opéré de grands miracles. J’ai vu l’original, un peu endommagé et déchiré en quelques endroits, honoré en Asie chez des chrétiens non catholiques. J’ai oublié le nom de la ville. qui est située dans un pays voisin de la patrie des trois rois. J’ai vu aussi, dans ces visions, des choses concernant Turin, la France, le pape Clément 1er l’empereur Tibère, qui mourut cinq ans après la mort du Sauveur : mais j’ai oublié tout cela.