144 Chapitre 1 : Boissons

Boissons

Le vin était boisson courante et produit de prédilection, dont on disait qu’il réjouit Dieu et les hommes (Juges 9.13 ; Nombres 15.7 ; Siracide 31.27) ; on le buvait doux, au sortir du pressoir, ou fermenté ; parfois, on le coupait d’eau (Ésaïe 1.22) ; ou encore on y ajoutait des aromates, poivre, câpres, cannelle, myrrhe, etc. (Cantique 8.2 ; Psaumes 75.9 ; Proverbes 9.5 ; Marc 15.23) ; comme partout, le vin vieux était plus apprécié que le nouveau (Ésaïe 25.6; Luc 5.39) ; les travailleurs des champs, pour se désaltérer sans s’exposer à l’ivresse, buvaient volontiers du vinaigre étendu d’eau (Ruth 2.14). Outre le vin, on connaissait encore une autre boisson appelée chécar (signifiant : enivrante) : ce mot qui désignait, admet-on généralement, un vin de dattes ou une bière d’orge ou de millet, est rendu dans les Bibles françaises par l’une des expressions : boisson enivrante, boisson ou liqueur forte, cervoise (Lévitique 10.9 ; Nombres 6.3 ; 1 Samuel 1.15 ; Ésaïe 5.11 ; Ésaïe 56.12). Il est fait également mention, enfin, d’un breuvage obtenu par la fermentation du jus de grenade, le moût de grenade (Cantique 8.2).

Licence

LE PAYS DE JESUS© par campionpierre. Tous droits réservés.

Partagez ce livre