Jean présente une série d’évènements que Jésus-Christ lui a révélés dans des visions.
Le récit débute dans l’ile de Patmos. Jean y a en effet été exilé parce qu’il prêchait l’Evangile.
Sens du texte de l’Apocalypse
L’Apocalypse est un des livres les plus difficiles à interpréter. Pour l’auteur, la mort et la résurrection de Jésus-Christ assurent dès à présent la victoire du plan de salut de Dieu. Et cela malgré toutes les forces hostiles (le dragon, la bête de la mer et celle de la terre…) qui agissent sur terre.
L’auteur brosse la fresque impressionnante d’un jugement de tout le cosmos, aboutissant à la destruction de tous les pouvoirs néfastes. Au premier rang des ennemis figurent Satan (et son auxiliaire qu’est l’empire romain).
Même s’ils meurent lors des persécutions, les Chrétiens participent à la victoire du Christ et sont assurés de la vie éternelle.
Qu’est-ce qu’une apocalypse ?
C’est le premier mot du livre, apocalupsis, qui a donné son nom à l’ensemble de l’ouvrage. En grec, ce terme signifie « enlever le voile », et on peut le traduire par « dévoilement » ou encore par « révélation ».
Le livre de l’Apocalypse est le modèle d’un genre littéraire, celui des « apocalypses ». Il s’agit d’une littérature de révélation, passant par le genre littéraire des récits de vision, faisant appel à de multiples figures symboliques (couleurs, nombres, représentations animales…). Les visions sont tellement obscures qu’elles nécessitent l’intervention d’un personnage, l’ange interprète, pour que celui-ci explique au voyant le sens de ce qui vient de lui être révélé.
Il existe deux grands types d’apocalypses :
• Les apocalypses historiques : la révélation porte sur l’histoire de l’humanité qui va advenir à plus ou moins brève échéance.
• Les apocalypses de montée aux cieux : la révélation porte sur les mystères de l’organisation du cosmos et de ses habitants.
Histoire de la rédaction de l’Apocalypse
L’auteur de l’Apocalypse se présente lui-même sous le nom de Jean. L’auteur écrit depuis l’île de Patmos où il est en exil (1,9) à la suite de son activité de prédicateur chrétien. Ce livre a pu être écrit vers 68-70 (sous le règne de Néron) ou vers 89-96 (sous le règne de Domitien).