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Petits prix
Les premiers livres de poche furent mis en vente à 150 francs soit 3 euros actuels pour les volumes simples. Les éditions courantes se vendaient entre 600 et 700 francs, juste un peu plus qu’un journal.
Sur les premiers livres de poche, 4 prix s’affichent sur la quatrième de couverture : en Francs, en Francs suisses, en Franc belge et en monnaie canadienne.
Derrière le prix se cachent des prouesses techniques. Pour le vendre le moins cher possible, la fabrication du livre est moins soignée et les coûts de fabrication réduits. Les économies se font sur le type de papier utilisé et sur le système de reliure.
Derrière le prix se cachent des prouesses techniques. Pour le vendre le moins cher possible, la fabrication du livre est moins soignée et les coûts de fabrication réduits. Les économies se font sur le type de papier utilisé et sur le système de reliure.
Le papier
Le Livre de Poche est fabriqué avec un papier en bobines peu coûteux. Il est grisâtre et tranches de couleur sont peintes pour masquer les teintes irrégulières. Ce papier vieillit mal et ne sent pas vraiment bon.
La reliure
Les livres sont reliés sans couture. Le brochage (l’assemblage des feuilles d’un livre) se fait avec une nouvelle machine, le perfect binder, qui fabrique un brochage très résistant avec le dos du volume collé.
Réduction de 50% de leur droit d’auteur
Avec le passage en poche les auteurs vendent davantage, mais ils perdent 50% de leur droit sur chaque exemplaire. La rémunération d’environ 10%, du prix du livre versée par l’éditeur à l’auteur est traditionnellement répartie à égalité entre l’auteur et son premier éditeur. Donc en moyenne un auteur va toucher 5 % du petit prix du format de poche. Mais il peut toucher trois fois plus de lecteurs.
