Grammaire
La conjugaison de l’imparfait
- Aim/er
- J’aim/ais
- Tu aim/ais
- Il Elle Iel On aim/ait
- Nous aim/ions
- Vous aim/iez
- Ils Elles Iels aim/aient
L’imparfait et le passé composé
1- L’imparfait pour exprimer les habitudes (ce qu’on avait l’habitude de faire, mais qu’on ne fait plus), le passé composé pour exprimer le changement (dans ce contexte)
> Quand j’étais petit, j’aimais beaucoup jouer au foot. Je jouais au foot tous les jours avec mes copains. On faisait des matches dans la cour de l’école, en bas de chez nous, le weekend…. Tout le temps ! Après le foot, je rentrais chez moi et je prenais un goûter. Je regardais un peu la télé, puis je faisais mes devoirs. Le weekend, avec mes parents, on allait voir ma grand-mère à la campagne, où elle habitait. Un jour, j’ai regardé un match de tennis à la télé. J’ai adoré ce match: les joueurs m’ont impressionné. J’ai demandé à mon père de m’acheter une raquette.
L’imparfait désigne une réalité qui n’existe plus. Le passé composé est le temps de la révolution qui transforme cette réalité: Petite fille, de Sébastien Lifshitz. Quand elle était petite, Sasha était identifiée comme un garçon. Elle est devenue une fille.
2- Dans la même phrase: j’utilise l’imparfait pour exprimer une action préexistante/première et le passé composé pour exprimer une action seconde/simultanée/interruptrice
___________________________________ Imparfait (action 1)
X (action 2)
> J’étais sur Zoom avec les étudiant.es quand mon fils a ouvert la porte.
> Samedi matin, je faisais mes courses quand j’ai entendu les klaxons dans la rue
À vous:
> Je (faire) mes devoirs quand ma mère m’(appeler)
> J’(être) à l’école avec mes amies quand mon copain (téléphoner)
> Je (lire) quand mes amies (arriver)
3- Verbe de discours (dire, raconter, confier) + proposition subordonnée: Passé composé + imparfait
> Il m’a dit qu’on n’était plus ensemble.
> Le prof a annoncé que le contrôle était annulé.
> Ma mère m’a appris que ma grand-mère déménageait dans une autre ville.
À vous;
> Ma copine (dire) QU’ il (faire) beau chez elle
> Le prof (annoncer) que les cours (être) étaient annulés.
4- L’imparfait pour une description et le passé composé pour une action
> J’étais sur Zoom avec les étudiant.es. J’ai regardé dans ma chambre: mon chat dormait sur le lit. Il y avait des livres sur les tables de nuit. Le soleil passait par la fenêtre.
À vous;
J’étais sur Zoom avec le prof et les autres étudiant.es…..
Action au passé composé:
Série de descriptions à l’imparfait:
5- L’imparfait pour décrire dans une proposition relative
> J’ai vu un homme qui lisait son journal.
> J’ai vu une femme qui marchait dans la rue
À vous: Ce matin, j’ai vu…
6- L’imparfait pour exprimer la cause
> Je suis arrivé.e en retard parce qu’il y avait beaucoup de trafic ce matin.
À vous:
7- L’imparfait pour proposer une idée, une invitation
> Et si on allait au cinéma ?
> Et si tu venais à la maison ?
> Et si on ouvrait un restaurant ?
8- L’imparfait pour exprimer le regret
> Si j’étais riche, je ne travaillerais pas
(Si + imparfait => conditionnel présent)
Si + présent => futur simple
> Si je suis riche, je ne travaillerai pas
Si+ plus-que-parfait => conditionnel passé
> Si j’avais été riche, je n’aurais pas travaillé
Le plus-que-parfait
Conjugaison et morphologie
- Le plus-que-parfait est un temps composé. Comme le passé composé, il est formé d’un verbe auxiliaire (avoir ou être) et d’un participe passé.
- Le verbe auxiliaire se conjugue à l’imparfait. Le participe passé s’accorde selon les mêmes règles qu’au passé composé.
- D’un point de vue formel (pas temporel), on peut donc considérer le plus-que-parfait comme une combinaison de l’imparfait et du passé composé.
Ex. avec l’auxiliaire être: pqp du verbe aller
- J’étais allé.e
- Tu étais allé.e
- Il/Elle/iel/on était allé.e
- Nous étions allé.es
- Vous étiez allé.es
- Ils/elles/iels étaient allé.es
Ex. avec l’auxiliaire avoir: pqp du verbe manger
- J’avais mangé
- Tu avais mangé
- Il/Elle/iel/on avait mangé
- Nous avions mangé
- Vous aviez mangé
- Ils/elles/iels avaient mangé
Attention: la glace que j’avais mangée était bonne (même règle d’accord qu’au passé composé entre le participe passé et l’objet direct).
Utilisation du plus-que-parfait
- Antériorité dans un récit au passé: l’action au pqp est antérieure à l’action au PC et à l’imparfait.
PQP_____________________Imp_________PC__________Imp_________Présent
> Ulysse avait fait la guerre et il voulait rentrer chez lui.
Cause
> Pourquoi tu courais hier matin?
Parce que je m’étais réveillé.e tard.
> Pourquoi tu étais fatiguée hier soir?
Parce que j’avais mal dormi la nuit précédente.
Regret: si + plus-que-parfait
> Si j’avais travaillé, j’aurais réussi mes examens
> Si on n’avait pas assassiné JFK, Johnson n’aurait pas été président.
> Si l’Europe n’avait pas colonisé le reste du monde…+ conditionnel passé
La concordance des temps du passé dans un récit
- J’ai décidé de sortir. J’ai pris le bus. Je suis descendue au Jardin du Luxembourg. J’ai marché un peu. Je me suis assise sur un banc. J’ai sorti un roman de mon sac. Quand l’orage a éclaté, j’ai couru me réfugier sous un kiosque et je me suis sentie soulagée.
- C’était en juillet 2010. Il faisait très beau ce jour-là. Je n’avais rien de spécial à faire. J’ai décidé de sortir. J’ai pris le bus. Je suis descendue au Jardin du Luxembourg. Il y avait beaucoup de monde. Les enfants couraient dans tous les sens. Les parents étaient nerveux. L’atmosphère était lourde, étouffante. J’ai marché un peu. Je voulais trouver un endroit calme pour lire. J’ai finalement découvert un coin éloigné de toute agitation. Je me suis assise sur un banc. J’entendais les oiseaux chanter. J’ai sorti mon roman de mon sac. Je n’arrivais pas à lire. Il faisait trop chaud, je manquais d’air, je ne me sentais pas bien. Quand l’orage a éclaté, j’ai couru me réfugier sous un kiosque et je me suis sentie soulagée.
- C’était en juillet 2010. Il faisait très beau ce jour-là. Je n’avais rien de spécial à faire, parce que j’avais pris des congés mais je n’avais pas pu partir en vacances.J’ai décidé de sortir. J’ai pris le bus. Je suis descendue au Jardin du Luxembourg. Il y avait beaucoup de monde. Les enfants couraient dans tous les sens. Les parents étaient nerveux. L’atmosphère était lourde, étouffante. J’ai marché un peu. Je voulais trouver un endroit calme pour lire un livre que j’avais acheté la veille et qu’une amie m’avait recommandé. J’ai finalement découvert un coin éloigné de toute agitation. Je me suis assise sur un banc. J’entendais les oiseaux chanter. J’ai sorti mon roman de mon sac. Je n’arrivais pas à lire. Il faisait trop chaud, je manquais d’air, je ne me sentais pas bien. Quand l’orage a éclaté, comme j’avais oublié mon parapluie, j’ai couru me réfugier sous un kiosque et je me suis sentie soulagée.