Appendix
SUZANNE
Son mari reste anonyme mais on le suppose frère de Salomé, l’épouse de Simon d’Alphée, l’un des quatre cousins de Jésus. Ce serait donc aux noces de son cousin par alliance que se rend Jésus en compagnie des premiers disciples, de sa mère et de Marie de Cléophas, sa tante[1].
Suzanne assiste donc au miracle de l’eau changée en vin (2.14).
Peu de temps après, elle tombe gravement malade. Sa maladie la conduit à une mort lente dans de grandes souffrances. À la demande de son mari Jésus la guérit. Il lui demande, en contrepartie, son accord pour que Suzanne devienne, selon son souhait, une femme disciple. Le mari y consent (3.11). Suzanne accompagne Jésus dans quelques occasions selon Luc 8, 1-3.
Suzanne a les attributs de la jeunesse : elle est directe et joyeuse. Elle a de grands yeux (8.28). Son caractère est affirmé et droit. Sa foi ignore le doute : « Tu le dis. Toi, tu sais. Moi, je crois » dit-elle à Jésus (4.106).
À la demande de la Vierge Marie, elle accueille Aglaé, une courtisane repentie.
Elle est une des saintes femmes présentes au pied de la Croix. Avec Marthe, elle porte secours à la Vierge Marie défaillante (9.29).
Au matin de Pâques, les saintes femmes se répartissent en petits groupes. Suzanne et Marie Salomé doivent prévenir Jeanne de Chouza. Le tremblement de terre les surprend et les effraient. Quand elles arrivent au Tombeau, il n’y a qu’un ange. Il les rassure et les envoie porter aux apôtres le rendez-vous en Galilée selon Matthieu 28, 5-7. Effrayées, elles n’osent rien dire aux apôtres selon Marc 16, 8.
Puis toutes les saintes femmes convergent, chacune témoignant de faits semblant contradictoires et décousus. Les apôtres concluent au radotage selon Luc 24, 10-11 (10.5).
Son nom
Suzanne (שושנה – Shoshana) veut dire « Lys » – Référence historique : la chaste Suzanne qui se trouva accusée par deux vieillards lubriques.