91 Chapitre 10 : Le prophète Aggée

Le prophète Aggée

Aggée, mes chers lecteurs, est le dixième des douze petits prophètes. Précédemment, nous vous avons déjà parlé de neufs d’entre eux et nous vous avons donné une esquisse historique de leur vie, nous attachant en même temps à faire ressortir le caractère de leur mission. Ayant dû interrompre cette série, il nous est nécessaire de revenir un peu en arrière.

 

10.1 – La transportation et le retour à Jérusalem

Dans notre étude sur les prophètes Jonas, Osée, Amos et Ésaïe, nous avons vu comment les dix tribus furent emmenées en Assyrie ; et, dans les études suivantes, comment celles de Juda et Benjamin, qui étaient demeurées de reste à Jérusalem, furent transportée à Babylone. Puis, dans une étude détaillée sur le prophète Daniel, nous vous avons dit que les juifs secouèrent le joug de la captivité babylonienne au bout de 70 ans de désolation, dans la première année du règne de Cyrus (voyez 2 Chron. 36:22-23, et Esdras 1).

Cyrus monta sur le trône après la mort du roi Darius le Mède. Sous ce prince, Daniel conserva la dignité et la considération dont il avait joui jusqu’alors, et il trouva l’occasion de faire voir à ce nouveau roi, par le livre d’Ésaïe (ch. 44:28 ; 45:1-8), que Dieu l’avait nommé par son nom déjà depuis 200 ans, et qu’il l’avait même appelé son serviteur pour être l’instrument de la délivrance de son peuple. Cette révélation produisit chez Cyrus une telle vénération pour le Dieu d’Israël que, dès la première année de son règne, il se montra favorable aux Juifs et fit publier un édit portant que tous les Juifs de son royaume qui désiraient rentrer dans leur patrie pouvaient y retourner librement et y rebâtir le temple de Dieu. D’après la chronologie, cette permission leur fut accordée 535 ans avant la naissance de Jésus-Christ. Le roi ordonna en même temps à tous ses sujets de procurer aux Juifs les moyens de se mettre en route. Ceux de leurs frères qui voulaient rester dans le pays reçurent l’ordre de fournir aux émigrants de l’or, de l’argent, des bestiaux et des vivres pour qu’ils fussent en état de faire le voyage et de rebâtir le temple. Cyrus fit plus en ordonnant qu’on leur restituât les vases d’or et d’argent qui avaient été enlevés du temple de Jérusalem et transportés à Babylone. Ce ne fut qu’une petite partie du peuple juif qui profita de la permission du roi, et il n’y a pas lieu de s’en étonner si l’on considère que, dans les provinces où ils avaient été dispersés, ils avaient acquis de riches possessions qui leur permettaient de vivre à leur aise. Avec cela ils jouissaient, pour leur culte, d’une liberté d’autant plus grande que, sous ce nouveau règne, l’idolâtrie des Babyloniens était tombée en mépris parce que les Perses n’adoraient qu’un seul Dieu. Ceux qui émigrèrent le firent, sans doute, par la foi aux promesses de Dieu. Il ne fallait pas moins que cela pour leur faire abandonner des maisons commodes, un commerce lucratif et des champs fertiles ; et cela pour entreprendre un voyage long, pénible et dangereux ayant pour but un pays qui, dans l’espace de 70 ans, était devenu un vrai désert où ils ne trouveraient que les ruines et les décombres des villes et villages habités autrefois par leurs ancêtres. Tout cela n’empêcha pas près de cinquante mille personnes de prendre très volontiers la résolution de retourner dans leur patrie désolée.

Pour accomplir un si long trajet, ces émigrants avaient besoin d’un conducteur ; et le roi leur en donna un dans la personne de Zorobabel (ce qui signifie exilé à Babylone), surnommé en langue Chaldéenne Sheshbatsar (ce qui signifie joyeux dans la tribulation), lequel était de la famille de David. Le souverain sacrificateur qui les accompagna s’appelait Joshua (ce qui signifie sauveur). Ils avaient aussi avec eux des centaines de chantres et de chanteuses qui les égayaient dans leur marche par des cantiques de louange.

 

10.2 – Situation du peuple après son retour, au temps d’Esdras

Arrivés à Jérusalem, sur la place où était autrefois situé le temple, les principaux de chaque tribu rassemblèrent une quantité considérable d’or et d’argent soit pour reconstruire le temple, soit pour garnir les vêtements des sacrificateurs. Les enfants d’Israël reprirent aussi possession de leurs anciennes villes. Le septième mois après leur arrivée, ils s’assemblèrent à Jérusalem pour célébrer la fête des tabernacles. Ils commencèrent par poser l’autel du Dieu d’Israël à sa place ; puis, ayant offert dessus les holocaustes prescrits pour cette solennité, ils rétablirent les sacrifices journaliers. Après la fête, on fit les préparatifs pour rebâtir le temple. L’année suivante, ils en posèrent les fondements sur la montagne de Morija à l’endroit même où était jadis le temple de Salomon. Cela se fit avec une grande pompe ; les sacrificateurs, revêtus de leurs habits sacerdotaux, sonnaient de la trompette, les lévites jouaient des instruments et chantaient alternativement des cantiques de louanges à la gloire du Seigneur en disant : « Car il est bon, car sa bonté envers Israël [demeure] à toujours » (Esdras 3:11), et le peuple répondait de son côté par des acclamations de joie. Cependant les vieillards, qui avaient vu la magnificence du premier temple, ne pouvaient s’empêcher de répandre bien des larmes à ce souvenir.

 

10.3 – La cessation de la construction du temple et le rôle des prophètes

Les Samaritains du voisinage (voyez ce que nous avons dit de ces étrangers dans notre étude à leur sujet) vinrent alors pour travailler avec les Juifs à cet édifice, pensant acquérir par là le droit d’avoir le temple et le culte en commun avec eux ; mais, comme ces Samaritains mêlaient leur idolâtrie aux ordonnances juives, Zorobabel et le souverain sacrificateur Joshua leur refusèrent, comme il était juste, la permission qu’ils avaient demandée. Ceux-ci, irrités de ce refus, portèrent au roi des plaintes contre les Juifs. Et, réussissant à corrompre les conseillers de la régence, ils obtinrent un décret en vertu duquel les travaux demeurèrent suspendus jusqu’à la mort de Cyrus ; puis, par un autre édit, obtenu de son successeur, la défense de rebâtir fut maintenue, et cette interdiction dura l’espace de quinze ans. Tous ces obstacles firent perdre au peuple le zèle et le courage avec lesquels ils avaient entrepris de reconstruire la maison de Dieu. Au lieu de cela, ils s’occupèrent à se bâtir de belles maisons, et ne songeant qu’à augmenter leur bien-être temporel, ils tombèrent de plus en plus dans le relâchement quant à l’obéissance, la soumission et le culte qu’ils devaient à Dieu. Aussi, pour le leur faire sentir, Dieu cessa de rependre sa bénédiction sur leurs terres, sur leur travail et sur leur commerce ; il leur fit déclarer par les prophètes Aggée et Zacharie, que le mépris qu’ils montraient pour son culte et leur négligence à bâtir le temple étaient la cause pour laquelle tout le pays se trouvait privé de ses bénédictions. Ces hommes de Dieu les exhortèrent en même temps à ne pas craindre de remettre la main à l’ouvrage avec un nouveau zèle, assurés qu’ils pouvaient l’être que Dieu les protègerait dans cette entreprise et qu’il serait avec eux.

 

10.4 – Aggée et sa prophétie

Venons maintenant, chers lecteurs, à la mission prophétique d’Aggée. On ne possède aucun détail sur sa vie, et il ne paraît sur la scène qu’au moment où Dieu veut se servir de lui, cinq cent vingt ans avant Jésus-Christ, et la deuxième année du roi Darius, fils d’Hystaque. Contemporain de Daniel et de Zacharie, il prophétisa peu avant celui-ci s’adressant, ainsi que nous venons de le voir, aux Juifs qui étaient en Juda et à Jérusalem ; sa vocation de prophète ne fut que de quatre mois.

 

10.5 – Première parole prophétiue

D’abord il censure le peuple à cause de leur indifférence à l’égard de la maison de l’Éternel : « … Est-ce le temps pour vous d’habiter dans vos maisons lambrissées, tandis que cette maison est dévastée ? … Ainsi dit l’Éternel des armées : Considérez bien vos voies : Montez à la montagne et apportez du bois, et bâtissez la maison ; et j’y prendrai plaisir, et je serai glorifié… Vous vous attendiez à beaucoup, et voici, ce n’a été que peu …et j’ai soufflé dessus. Pourquoi ? dit l’Éternel des armées. À cause de ma maison, qui est dévastée, — et vous courez chacun à sa maison. C’est pourquoi au-dessus de vous les cieux ont retenu la rosée, et la terre a retenu son produit ; et j’ai appelé une sécheresse sur la terre, et sur les montagnes, et sur le blé, et sur le moût, et sur l’huile, et sur ce que le sol rapporte, et sur les hommes et sur les bêtes, et sur tout le travail des mains » (1:1-11). La voix de l’Éternel Dieu, par la bouche du prophète, fut entendue ; car vingt-trois jours après on se mit de nouveau à l’œuvre pour relever le temple.

 

10.6 – Parole d’encouragement et seconde parole prophétique

Ensuite, le prophète encourage le peuple dans leur travail en les assurant que l’Esprit du Seigneur était avec eux comme quand ils sortirent d’Égypte, et en leur annonçant que la dernière gloire de ce temple surpasserait même la première par la venue du Messie, le Désiré (ou l’objet du désir) de toutes les nations : « … Qui est de reste parmi vous qui ait vu cette maison dans sa première gloire, et comment la voyez-vous maintenant ? N’est-elle pas comme rien à vos yeux ? Mais maintenant, sois fort, Zorobabel, dit l’Éternel, et sois fort, Joshua, fils de Jotsadak, grand sacrificateur, et soyez forts, vous, tout le peuple du pays, dit l’Éternel, et travaillez ; car je suis avec vous, dit l’Éternel des armées. La parole [selon laquelle] j’ai fait alliance avec vous… et mon Esprit, demeurent au milieu de vous ; ne craignez pas. Car, ainsi dit l’Éternel des armées : Encore une fois, ce sera dans peu de temps, et j’ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et la terre sèche ; et j’ébranlerai toutes les nations. Et l’objet du désir de toutes les nations viendra, et je remplirai cette maison de gloire…L’argent est à moi, et l’or est à moi… la dernière gloire de cette maison sera plus grande que la première… et dans ce lieu, je donnerai la paix, dit l’Éternel des armées » (2:1-9). La maison qu’on rétablissait avec tant de peine, si mesquine à leurs yeux en comparaison de son ancienne gloire serait remplie de gloire par l’Éternel. Ce qui ferait vraiment la gloire de cette maison c’était Christ lui-même. — le but de ce passage est d’affirmer que la maison sera remplie de gloire. En attendant, la gloire extérieure lui était accordée : l’argent et l’or étaient à l’Éternel. Mais les nations bouleversées, opprimées et s’opprimant l’une l’autre, ne sachant où trouver le bonheur, la force et la paix trouveront en Celui qui, seul, établira la gloire de l’Éternel et donnera la vraie paix, trouveront, en un mot, en Christ seul le bonheur et la délivrance. Il sera la gloire de la maison que bâtissait ce pauvre résidu.

L’Esprit du Seigneur déclare ici que la dernière gloire de cette maison serait plus grande que sa première gloire. Ce n’est pas, comme l’interprète à tort les versions ordinaires, la gloire de cette dernière maison, car la maison est toujours considérée comme la même maison, mais Dieu mettra en elle plus de gloire à la fin qu’au commencement, et la gloire de l’Éternel lui-même aura là son siège. C’est ce qui sera accompli aux derniers jours. — Celui qui la remplira de gloire est bien venu. Mais, tout en ayant fait la paix éternelle pour l’âme de celui qui le reçoit par la foi comme Sauveur, il a dû dire au peuple, à cause de l’état déplorable dans lequel était le monde quand il est venu, état inchangé dès lors loin de là ; il a dû, dis-je, leur dire : « Ne pensez pas que je sois venu mettre la paix sur la terre ; je ne suis pas venu mettre la paix, mais l’épée » (Matthieu 10:34). Lorsque le Seigneur aura ébranlé toutes les nations, il mettra, en venant en gloire, la paix sur la terre.

Cher lecteurs qui lisez ces lignes, êtes-vous en paix avec Dieu ? Christ a « fait la paix par le sang de sa croix ». Vous êtes-vous placé, par la foi, sous l’aspersion de ce précieux sang pour être lavés de tous vos péchés et blanchis comme la neige ? Avez-vous trouvé en Lui le bonheur, la force et la délivrance de la colère qui vient contre un monde rebelle et impénitent ? Pouvez-vous vous glorifier dans l’espérance de la gloire de Dieu ? Telles sont les questions que j’adresse bien sérieusement à vos cœurs. Que le Seigneur vous fasse la grâce, si vous ne pouvez y répondre par un oui, de pouvoir le faire dès aujourd’hui même. Pour cela, il suffit de tourner avec foi et dans le sentiment de votre état de péché et de ruine vos regards sur le Fils unique de Dieu. Regardez à ce Fils de l’homme qui a été élevé sur la croix « afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ». Regardez à lui MAINTENANT !

 

10.7 – Troisième parole prophétique

Aggée s’adresse ensuite, pour la troisième fois, à ce petit résidu de Juifs, qui étaient revenus à Jérusalem et en Juda, et leur déclare qui c’est à cause de leurs péchés qu’ils n’ont eu que de chétives récoltes : « … Et maintenant, considérez bien, je vous prie, [ce qui va arriver] dès ce jour et dorénavant : avant qu’on eût mis pierre sur pierre au temple de l’Éternel, — avant que ces [jours] fussent, si l’on venait à un tas de vingt [boisseaux], il y en avait dix ; si l’on venait à la cuve pour puiser cinquante mesures, il y en avait vingt ; je vous ai frappés par la brûlure et la rouille et la grêle, [dans] toute l’œuvre de vos mains, et aucun de vous [n’est revenu] à moi, dit l’Éternel … Dès ce jour-ci, je bénirai » (2:10-19).

 

10.8 – Quatrième parole prophétique

Enfin la parole de l’Éternel fut adressée de nouveau à Aggée, le 24° jour du neuvième mois, et pour la 4° fois de sa courte mission comme prophète, en disant : « Parle à Zorobabel, gouverneur de Juda, disant : J’ébranlerai les cieux et la terre, je renverserai le trône des royaumes, et je détruirai la puissance des royaumes des nations, et je renverserai les chars et ceux qui les montent ; et les chevaux seront abattus, et ceux qui les montent, chacun par l’épée de son frère. En ce jour-là, dit l’Éternel des armées, je te prendrai, Zorobabel, fils de Shealthiel, mon serviteur… et je te mettrai comme un cachet ; car je t’ai choisi, dit l’Éternel des armées » (2:20-23). Nous avons ici en Zorobabel un type remarquable du Seigneur Jésus, le grand libérateur, sur lequel repose la faveur de l’Éternel. Dieu renverse le trône des royaumes en établissant Christ, le vrai Zorobabel, comme l’homme élu, comme un anneau de cachet en sa main droite.

 

10.9 – Application pour aujourd’hui

En résumé, le sujet dont Aggée traite est le temple à Jérusalem ; et Dieu, par le moyen de son prophète, veut montrer que Sa bénédiction sur la terre est attachée à la maison qu’il reconnaît comme sienne, quelque chétive qu’elle soit. Maintenant Israël est rejeté pour un temps à cause de ses rebellions qui l’ont porté à repousser le Messie jusqu’à le mettre à mort ; et Dieu s’est tourné vers les nations d’où il tira un peuple pour son nom, savoir tous les croyants, tous ceux qui reçoivent par la foi le Seigneur Jésus comme Sauveur. Ceux-ci forment aujourd’hui la vraie maison de Dieu ; et lorsque le dernier des élus aura été manifesté et sera entré dans l’édifice, qui est le corps dont Christ est la tête, le Seigneur lui-même viendra chercher les siens qui monteront à sa rencontre dans les nuées en l’air, étant transformés à sa ressemblance quand il le verront comme il est. Puis ils reviendront avec Lui, quand il arrivera pour prendre possession de tout sur la terre et dans le ciel comme homme de Dieu. C’est par l’intervention de Christ lui-même, l’héritier de David, que Dieu reprendra ses relations avec Israël, à cause des promesses faites aux pères ; et en introduisant le Messie, Dieu établira tout en gloire selon ses conseils de grâce. Mais l’établissement de cette gloire sera nécessairement précédé de l’ébranlement de toutes choses, duquel parle notre prophète. Alors la puissante main de Dieu agira en jugement contre le monde impie, et Jésus exercera en personne le jugement de la part de Dieu sur la terre habitable. Les méchants seront détruits par le souffle de sa bouche, Satan sera lié pour mille ans en attendant d’être précipité avec tous ceux qui lui appartiennent dans l’étang de feu ; et durant ces mille ans, qu’on appelle millenium, Christ régnera sur la terre restaurée, ayant Jérusalem et son temple pour centre de Sa gloire. C’est alors que s’accomplira la prophétie d’Aggée ; car ce temple, détruit tant de fois, sera en ce jour rétabli dans une splendeur qui surpassera toutes celle d’auparavant. Et il sera rétabli afin que le culte par lequel Dieu s’était lié avec Israël, et qu’Israël n’a pas su maintenir, y soit de nouveau rendu et rendu de manière à glorifier Celui à qui seul il est dû, et qui seul est digne de tout honneur, gloire et puissance.

 

Cher lecteurs qui lisez ces lignes, êtes-vous du nombre de ceux qui régneront avec Christ au temps du rétablissement de toutes choses, ou serez-vous du nombre de ceux contre lesquels il exercera le jugement et la vengeance ? Vous réjouissez-vous avec ceux qui l’attendent à salut et qui reviendront avec Lui, ou bien tremblerez vous à la pensée qu’il reviendra comme un Juge ? Ah ! Si vous ne pouviez pas, à présent même, vous réjouir de voir Jésus, le Sauveur, saisissez à l’instant, avec foi, le salut qu’il vous offre par son sang précieux qu’il a versé pour nous ; ce sang nous purifie de tout péché, il nous blanchit sans nulle tache, il nous rend propres pour la sainte et glorieuse présence de Dieu et nous donne le droit et la capacité d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière.

« Ainsi donc vous n’êtes plus étrangers ni forains, mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu » (Éphésiens 2:19)

« Christ est fidèle, comme Fils, sur sa maison ; et nous sommes sa maison, si du moins nous retenons ferme jusqu’au bout la confiance et la gloire de l’espérance » (Hébreux 3 :6).

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PERSONNAGES DE LA BIBLE© par campionpierre. Tous droits réservés.

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