243 Chapitre 2 : GUEHAZI

D’OU VIENS-TU, GUEHAZI ?

 Guéhazi, le serviteur d’Elisée, a vécu dans la proximité de l’homme de Dieu 
 Bien que Guéhazi ait accompagné et servi l’homme de Dieu, son coeur n’a pas été touché par la grâce divine
Des choses « écrites pour notre instruction »
            « Est-ce le temps de prendre de l’argent, et de prendre des vêtements, et des oliviers et des vignes, et du menu et du gros bétail, et des serviteurs et des servantes ? » (2 Rois 5 : 26)
            Elie, après sa défaillance, avait reçu de l’Eternel l’ordre d’oindre Elisée pour qu’il soit prophète à sa place. Il s’empresse d’obéir à ce commandement divin et trouve Elisée qui laboure avec douze paires de boeufs. Celui-ci est disposé à suivre Elie : « il se leva et s’en alla après lui ; et il le servait » (1 Rois 19 : 16-21). Ce service commun durera environ sept ans. Plus tard, après l’enlèvement d’Elie, l’Ecriture parle d’Elisée comme de celui qui versait de l’eau sur les mains d’Elie (2 Rois 3 : 11). L’attachement du coeur d’Elisée à Elie l’amène à une pleine identification avec lui ; pendant leur dernier voyage, l’Esprit de Dieu emploie trois fois cette expression : « eux deux » (2 Rois 2 : 6, 7, 8). Quand Elie dit à Elisée : « Reste ici, je te prie », c’est toujours la même réponse de son compagnon d’oeuvre : « Je ne te laisserai point » (v. 2, 6).
            Il en est tout autrement avec Guéhazi. La Parole de Dieu ne nous donne aucune indication sur le moment où il a commencé à servir Elisée, ni sur les circonstances qui ont déterminé le choix de ce serviteur par le prophète.
Guéhazi, le serviteur d’Elisée, a vécu dans la proximité de l’homme de Dieu :
 
            Guéhazi est mentionné pour la première fois alors qu’Elisée se trouve à Sunem, chez une femme riche. Elle l’a retenu pour manger le pain et il se retire chez elle chaque fois qu’il passe par là. Cette femme au discernement remarquable avait dit à son mari : « Je connais que c’est un saint homme de Dieu qui passe chez nous continuellement. Faisons, je te prie, une petite chambre haute en maçonnerie, et mettons-y pour lui une table, une chaise et un chandelier » (2 Rois 4 : 10). Sans faire aucun étalage de ses richesses, elle avait su mettre à la disposition de l’homme de Dieu ce qui lui était nécessaire afin qu’il se sente à l’aise dans sa maison et qu’il s’y retire volontiers.
             Quel exemple permanent que la sainte conduite et la piété de cet homme de Dieu (2 Pier. 3 : 11) ! Mais Guéhazi savait-il voir et comprendre, comme la Sunamite, la sobriété habituelle d’Elisée ? Une petite chambre, très modestement meublée, était tout à fait en accord avec les désirs de cet homme séparé du monde et de ses voies. Il aimait se tenir habituellement en contact avec les réalités divines !
            Guéhazi appelle la Sunamite de la part d’Elisée afin de connaître ses besoins

                        Alors qu’il est reçu dans cette maison de Sunem, nous entendons le prophète dire à Guéhazison jeune homme : « Appelle cette Sunamite ». Elle se tient devant lui. Alors Elisée s’adresse à Guéhazi : « Dis-lui, je te prie : tu as montré pour nous tout cet empressement ; qu’y a-t-il à faire pour toi ? Faut-il parler pour toi au roi ou au chef de l’armée ? ». La réponse de cette femme est belle. Elle montre qu’elle ne nourrit pas de convoitises dans son coeur : « J’habite au milieu de mon peuple » (2 Rois 4 : 12-13). Elle est satisfaite de se tenir en dehors des cercles d’un monde corrompu. Elle ne désire ni ses distinctions ni ses faveurs. C’est une grâce pour ceux que le Seigneur considère comme les siens de prendre une place en dehors du monde sans craindre ses mépris ni solliciter ses faveurs. Outre celui du prophète, l’exemple de cette femme est de nature à parler à Guéhazi, et à chacun de nous (1 Tim. 6 : 6).
                        La Sunamite s’en va. Alors Elisée interroge son serviteur : « Qu’y a-t-il donc à faire pour elle ? ». Et Guéhazi répond : « Eh bien, elle n’a pas de fils et son mari est vieux ».  Alors Elisée lui dit : « Appelle-la ».  Elle se tient modestement dans l’embrasure de la porte et Elisée lui dit : « A cette même époque, quand ton terme sera là, tu embrasseras un fils ». Saisie devant une telle promesse, elle proteste : « Non, mon seigneur, homme de Dieu, ne mens pas à ta servante ! » (2 Rois 4 : 14-16).
                        Or, bientôt la femme conçoit et enfante un fils, « comme Elisée lui avait dit » (v. 17 ; Héb. 10 : 23).
                        C’est à de tels effets de la grâce de Dieu et à de tels miracles de Sa puissance que Guéhazi assistera désormais, au quotidien, dans la compagnie d’Elisée.
           
           Guéhazi est le témoin de la résurrection de l’enfant de la Sunamite

                        Guéhazi, aux côtés de l’homme de Dieu, va assister à un plus grand miracle encore.
                        L’enfant que cette Sunamite a reçu, grandit. Il sort vers son père qui se tient auprès des moissonneurs. Et là, il ne tarde guère à se plaindre : Ma tête ! Ma tête ! Le père prie son serviteur de le ramener à sa mère. L’enfant reste sur ses genoux jusqu’à midi et meurt. La Sunamite monte, le couche sur le lit de l’homme de Dieu et ferme la porte. Cette terrible épreuve manifeste la foi remarquable de cette femme (2 Rois 4 : 18-21).
                        Elle s’empresse d’aller vers l’homme de Dieu qui se trouve alors sur le Carmel. Elisée l’aperçoit et envoie Guéhazi à sa rencontre. Elle donne à toutes ses questions, la même réponse qu’à celles de son mari : « Tout va bien » (v. 23, 26). Avons-nous la même attitude dictée par la foi ? Avons-nous serré dans nos coeurs cette certitude que « toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son propos » ? (Rom. 8 : 28).
                         Arrivée auprès de l’homme de Dieu, la Sunamite répand son coeur. Elle voudrait saisir ses pieds, Guéhazi veut la repousser, mais Elisée l’en empêche. Il a discerné qu’elle a de l’amertume dans l’âme, et l’Eternel le lui a caché. A travers les mots entrecoupés de la Sunamite, il comprend la cause de son trouble (2 Rois 4 : 28).
                        Elisée charge alors Guéhazi d’une mission de confiance : il doit aller poser le bâton d’Elie sur le visage de l’enfant. Démarche qui reste sans succès : Guéhazi revient dire au prophète que l’enfant ne s’est pas réveillé.
                        La Sunamite a compris que seul quelqu’un qui est en contact habituel avec Dieu, peut rendre la vie à l’enfant mort : elle insiste (2 Rois 4 : 30). Elisée revient donc avec elle vers sa maison, située à environ 25 km. Il ferme la porte de sa chambre, supplie l’Eternel. Il se livre à un véritable combat de la foi et finalement le jeune garçon ouvre les yeux. Ensuite Guéhazi est appelé par Elisée et doit aller chercher la Sunamite. Il entend Elisée dire à cette mère : « Prends ton fils » ; il la voit se prosterner. Plus tard, il racontera au roi comment Elisée a rendu la vie à un mort (2 Rois 8 : 5). Mais quel effet un si grand miracle produit-il sur la conscience et le coeur de ce serviteur si privilégié ? Il n’a pas été véritablement touché, à en juger par sa conduite ultérieure.
            Guéhazi a certainement assisté à d’autres scènes où est intervenu le prophète

                        Guéhazi a fort probablement assisté aux deux scènes relatées à la fin du chapitre 4. Au moment d’une famine dans le pays, Elisée jette de la farine, une figure de Christ, dans la marmite où l’on avait ajouté des coloquintes sauvages, images des fausses doctrines. Méfions-nous des nouveautés : combien d’écrits religieux contiennent un peu de poison mêlé à la vérité divine, et peuvent causer beaucoup de dommage à notre âme (Gal. 1 : 7-8 ; 2 Rois 4 : 38-41) !
                        Ensuite c’est un homme de Baal-Shalisha qui apporte à Elisée « du pain des premiers fruits, vingt pains d’orge et du grain en épi ». Le prophète ordonne que ce soit distribué aux cent personnes présentes (voir Matt. 14 : 15-21 ; 15 : 32-38). Celui qui le servait s’étonne. Elisée répond : « Ainsi dit l’Eternel : On mangera, et il y en aura de reste » (2 Rois 4 : 42-44).
Bien que Guéhazi ait accompagné et servi l’homme de Dieu, son coeur n’a pas été touché par la grâce divine :
            C’est la guérison de Naaman, peu après, qui sera l’occasion de mettre en évidence le terrible état intérieur de Guéhazi. Il n’est pas sans nous rappeler Judas que le Seigneur appelle prophétiquement « un intime ami » (Ps. 41 : 9) ; Il lui donne encore ce titre quand il s’approche pour le livrer à ses ennemis (Matt. 26 : 50). Or Judas avait lui aussi vécu pendant plus de trois ans dans la merveilleuse proximité du Seigneur. Mais il était voleur, il aimait l’argent, et pour une récompense minime, il trahit son Maître et le livre à ceux qui vont le crucifier.
            Naaman, général en chef du roi de Syrie, avait son corps rongé par la lèpre. Confrontée à cette situation, une petite fille israélite, prisonnière, qui sert chez lui, rend fidèlement son témoignage : « Oh, si mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie ! Alors il le délivrerait de sa lèpre ». Naaman décide d’y aller. Il se trompe en allant voir le roi d’Israël, mais finalement Elisée lui envoie dire : « Va et lave-toi sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra saine et tu seras pur » (2 Rois 5 : 10).
            Elisée fournit le moyen de la délivrance de Naaman, mais il refuse son présent

                        Dieu ne demande pas à l’homme de grandes choses mais simplement de se reconnaître souillé, mort dans ses fautes et d’accepter avec reconnaissance le moyen que sa grâce nous offre (Eph. 2 : 1 et 5). Naaman finalement se soumet : il obéit et la chair de ce grand homme (tel il était jusqu’alors à ses yeux et à ceux de ses contemporains) devient comme celle d’un jeune garçon. C’est encore une merveille de la grâce et de la puissance de Dieu en faveur de cet homme des nations, car il y avait pourtant plusieurs lépreux en Israël en ce temps-là (Luc 4 : 27).
                        Guéri, reconnaissant, Naaman voudrait exprimer sa gratitude envers celui par lequel il vient d’être si richement béni ! Mais Elisée n’est pas de ceux pour lesquels la piété est une source de gain (1 Tim. 3 : 8 ; 6 : 5). Il refuse absolument le présent. Il craint que ce don, succédant à sa guérison, ne fausse sérieusement aux yeux de Naaman l’appréciation de la merveilleuse grâce  de Dieu, reçue « sans argent et sans prix » (Es. 55 : 1). Naaman possesseur sur cette terre de grandes richesses, avait peut-être pensé jusqu’alors que tout pouvait s’acheter avec de l’argent ! Or il reçoit gratuitement la vie éternelle, celle que toutes les richesses du monde ne peuvent acheter, même si, hélas, ces mêmes richesses peuvent fermer le chemin qui conduit à la vie et à la bénédiction.
            Guéhazi, succombe à la tentation en s’appropriant les richesses refusées par son maître

                        La vue des richesses de Naaman (les dix talents d’argent, les six mille pièces d’or, les dix vêtements de rechange – 2 Rois 5 : 5) avait réveillé la cupidité non jugée du coeur de Guéhazi. Sa convoitise tend ainsi à démentir la gratuité de la grâce qui vient de s’exercer à l’égard de Naaman.
                        Guéhazi est un Israélite ; fort de ses privilèges extérieurs, il juge inconcevable la façon dont Elisée « a épargné Naaman, ce Syrien, en ne prenant rien de sa main ». Prompt à prendre le nom de Dieu en vain pour justifier sa mauvaise action, il déclare, employant les mêmes paroles qu’Elisée : « L’Eternel est vivant, si je ne cours après lui, et si je ne prends de lui quelque chose ! » (v. 16, 20). Ce n’est que justice, après tout !
                        Naaman est un homme riche, disposé de surplus à faire un don généreux. C’est pour un homme cupide comme Guéhazi une trop bonne occasion pour la laisser échapper ! Comme pour Ananias et Sapphira, et tant d’autres, la convoitise qui fait la guerre à l’âme (1 Pier. 2 : 11), est la racine du mensonge. Guéazi court vers Naaman. Pour satisfaire sa cupidité, il ne recule plus devant aucune fourberie : « Mon maître m’a envoyé », lui dit-il. C’est un mensonge. Il en invente aussitôt un autre, en parlant de deux jeunes gens venus, à l’instant, d’Ephraïm (v. 22) – donc après le départ du Syrien.
                        On trouve dans l’Ecriture plusieurs personnes qui mentent et trompent leur entourage. Ils obéissent à Satan, qui est le père du mensonge (Jean 8 : 44). Tel est le cas de Guéhazi qui se révèle être un menteur effronté !
                        Guéhazi a reçu deux talents d’argent et deux vêtements que Naaman libéral, dans son désir de répondre aux besoins de ces fils des prophètes, a insisté pour lui remettre ; il revient maintenant, accompagné de deux serviteurs pour l’aider à porter ses larcins. Habilement – du moins le croit-il – il leur demande de s’arrêter à la colline. Aller plus loin, c’était sans doute être vu de la maison d’Elisée ? Il cache le tout dans la maison, il entre et se tient devant son maître, comme si rien ne s’était passé (v. 25 ; Prov. 30 : 20).
            Le péché que Guéhazi cherchait à dissimuler est dévoilé par Elisée

                        Quand Elisée lui dit : « D’où viens-tu ? », il ajoute un autre mensonge aux précédents : « Ton serviteur n’est allé nulle part » (2 Rois 5 : 25). Sa fourberie est solennellement démasquée. Le coeur de l’homme de Dieu, inquiet pour Naaman, ce nouveau converti forcément fragile, a suivi toute cette scène malhonnête. Non seulement le prophète connaît ce terrible péché dans tous ses détails, mais il discerne aussi le motif qui l’a inspiré. Dans le coeur de Guéhazi se cache le désir d’acquérir une position sociale. Il voudrait devenir riche (1 Tim. 6 : 9). Son ambition ? Devenir propriétaire d’oliviers, de vignes, de menu et de gros bétail, de serviteurs et de servantes. « Est-ce le temps de prendre de l’argent et des vêtements ? » (2 Rois 5 : 26),  demande Elisée, dont la seule fortune est son manteau de prophète, celui que déjà Elie a porté.
                        Question sérieuse pour chacun de nous ! Nous nous présentons souvent comme des disciples d’un Maître qui ici-bas a été volontairement « le Pauvre » (Ps. 40 : 17 ; 41 : 1 ; 2 Cor. 8 : 9). A la veille de son retour, dans un temps de ruine, ce n’est certainement pas le temps de nous enrichir, ni de trouver nos aises dans ce monde. Ne cherchons pas à « amasser un trésor dans les derniers jours ». C’était et c’est encore indigne du résidu (Jac. 5 : 3 ; Agg. 1 : 4) ! Même Baruc, le fidèle compagnon de Jérémie, avait dû être repris à ce sujet : « Tu chercherais pour toi de grandes choses ? Ne les cherche pas ! » (Jér. 45 : 5).
                        Elisée a été visiblement averti par le Seigneur de tout ce que Guéhazi cherche maintenant à cacher si soigneusement. « Toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de Celui auquel nous avons affaire » (Héb. 4 : 13 ; Ps. 139 : 1-12).
            Le châtiment atteint le serviteur infidèle

                        Pour Guéhazi, le masque vient de tomber ; le châtiment va suivre le jugement. Guéhazi a pris les richesses de Naaman, il doit prendre aussi sa maladie. Il a acquis par la fraude des vêtements de rechange, désormais sa santé est gravement atteinte. Les biens qu’il a mal acquis disparaîtront rapidement (Jér. 17 : 11). La lèpre, figure constante du péché, s’attache à lui pour tous les jours de sa vie. Guéhazi est désormais un lépreux, quand il sort de devant Elisée. Il paraît plus tard à la cour du roi, mais il n’est plus le serviteur d’Elisée.

Des choses « écrites pour notre instruction » :
 
            Si nous retenons dans notre coeur un désir ou une convoitise non jugés, nous sommes prêts à tomber quand une tentation se présentera sur notre chemin. En outre, on vient encore de le voir, un péché conduit à un autre : on ne s’arrête pas à son gré sur le chemin de l’iniquité, comme le croyait Samson (Jug. 16 : 20).
            Il faut retenir aussi qu’une position religieuse privilégiée – c’était le cas de Guéhazi, et peut-être celui de nombreux lecteurs – ne met pas à l’abri d’un péché grave. Qui aurait pu avoir de plus grands privilèges que Guéhazi ? Il a vécu dans la compagnie d’un des plus grands prophètes, appelé maintes fois « homme de Dieu ». Il vaut la peine de veiller soigneusement sur nos compagnies, et de pouvoir dire, avec le Psalmiste : « Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent et de ceux qui gardent tes préceptes » (Ps. 119 : 63). Néanmoins Guéhazi est tombé, son état intérieur laissait certainement secrètement depuis longtemps à désirer. « Que celui qui croit être debout prenne garde qu’il ne tombe ! » (1 Cor. 10 : 12).
            La pratique du péché détruit tout sentiment de la présence et de la puissance de Dieu. Guéhazi avait souvent été témoin du pouvoir de l’homme de Dieu pour lire dans les coeurs et discerner le mobile des actions. Nul ne connaissait mieux que Guéhazi cette capacité que Dieu donnait au prophète. Cependant quand il cherche à satisfaire sa cupidité, il est tellement sous l’empire de sa convoitise, qu’il perd tout sentiment de la présence de Dieu et de son omniscience. Quel avertissement solennel pour chacun !
           
                                                
                        Recherchez premièrement de l’humilité qui dure
                        La merveilleuse parure, cherchez-la premièrement
 
                        Ne cherchez pas avant tout succès, gloire passagère
                        Que sont les honneurs sur terre ? Cherchez sa gloire avant tout
 
                        Recherchez premièrement sa sainteté, sa justice
                        Que son règne s’établisse dans le coeur premièrement !
 

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PERSONNAGES DE LA BIBLE© par campionpierre. Tous droits réservés.

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