135 Chapitre 3 : MARTHE DE BETHANIE (D’APRES MARIA VALTORTA)
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Traduction automatique de cette fiche : Marthe de Béthanie, la disciple |
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Présentation générale. Judéo-syrienne de Béthanie, de la race de David par sa mère. Sœur de Lazare et de Marie (de Magdala). Deuxième enfant de Théophile, un prosélyte syrien, gouverneur d’Antioche, et d’Euchérie. Elle subit les contrecoups de la vie dissolue de sa sœur : « Marthe sacrifiée à cause de toi. On n’épouse pas la sœur d’une courtisane » (8.4). Elle espère la conversion de Marie de Magdala et sera la première à recevoir cette bonne nouvelle. C’est une excellente maîtresse de maison. « Elle possède le génie pratique et intelligent de l’organisation. Elle est faite pour la maison, et pour être le réconfort physique et spirituel de ceux qui l’habitent. » (2.84). Fait particulièrement important quand on songe que Béthanie est une base importante de l’évangélisation tant par la proximité de Jérusalem que par la protection qu’offre les romains à la famille de Béthanie. Caractère et aspect « Elle n’est pas grande comme sa sœur, mais grande pourtant. Elle est brune alors que l’autre est blonde et rose. C’est pourtant une belle jeune fille, aux formes harmonieuses. Une chevelure, couleur de jais et dessous un front légèrement brun et uni. Les yeux, qui respirent la douceur, sont noirs, grands, veloutés, encadrés par des cils foncés. Son nez est légèrement aquilin et la bouche vermeille tranche sur la couleur brune des joues. Elle sourit en montrant de belles dents très blanches. Son habit de laine est bleu foncé avec des galons rouges et vert foncé au cou et au bout des manches larges qui s’arrêtent au coude et d’où sortent d’autres manches d’un lin très fin et blanc, serrées au poignet par un petit cordon qui les plisse. En haut de la poitrine aussi, à la base du cou, ressort cette chemisette très fine et blanche que serre un cordon. Sa ceinture est une écharpe azur, rouge et vert, d’étoffe très fine qui serre le haut des hanches et retombe, avec un nœud de franges, du côté gauche. C’est un vêtement riche et chaste. » (2.79) Ses dispositions à être une excellente maîtresse de maison donnent lieu à la fameuse interpellation de Jésus en 5.67 : « Marthe, Marthe ! Tu te soucies pour beaucoup de choses. Marie (de Magdala) a choisi la meilleure part. Celle qui ne lui sera jamais ôtée ». (Luc 10, 38-42) – « Pourquoi agis-tu au lieu de contempler ? » commente Jésus lors de la résurrection de son frère (8.8) « Donne-moi cette main qui n’a jamais péché, qui a su être douce, miséricordieuse, active, pieuse. Elle a toujours fait des gestes d’amour et de prière. Elle n’est jamais devenue paresseuse. Elle ne s’est jamais corrompue » (4.92). Ce dévouement prend toute sa valeur lors de la maladie de son frère Lazare dont elle ne cesse d’espérer la guérison par Jésus (7.216).
Son parcours. Témoin de la Résurrection de son frère Lazare puis de celle du Christ et de l’Ascension. Disciple en même temps que son frère Lazare, elle rejoint le groupe des femmes qui suivent Jésus dans un apostolat spécifique, les femmes disciples (3.17). Elle a, comme son frère, une grande espérance dans la conversion de sa sœur, Marie de Magdala. Active dans cet appel à la conversion, elle a la joie de recevoir les premiers signes de cette conversion (4.96). Marthe se révèle lors de la mort de son frère Lazare. Son esprit pratique, son sens du réconfort, mais aussi sa foi, y donnent toute leur plénitude. C’est elle qui fait prévenir Jésus, malgré ses instructions, de l’agonie de Lazare et qui espère, jusqu’à sa mort puis au-delà, au miracle (8.4). Les persécutions s’accentuant, la famille de Béthanie choisit de s’expatrier : « On ne peut certainement pas se dire que Lazare, Marie et Marthe ont été des créatures craintives. Tu vois pourtant que, bien qu’avec une extrême douleur, ils se sont éloignés d’ici pour porter ailleurs la Parole divine qui ici aurait été étouffée par les juifs » (10.34). Ce qui corrobore la tradition de leur exil en Gaule (voir ci-dessous).
Son nom. En araméen « dame » ou « maîtresse » Où en parle-t-on dans l’œuvre ? Marthe fait partie des Personnages fondamentaux évoqués plus de 50 fois dans l’œuvre. En Judée avant la vie commune : 2.79 – 2.84 – Les fêtes de fin d’année : 2.102 – 2.103 L’apostolat féminin : 3.17 – Le second voyage pascal : 3.59 – 3.61 Apostolat en Judée : 3.67 – 3.68 – 3.72. La conversion de Marie-Madeleine : 4.88 – 4.90 – 4.92 – 4.96 – 4.100 – 4.101 – 4.102 – 4.103 – 4.104 – 4.105 – 4.106 – 4.107 – 4.108 – 4.110 – 4.111 – 4.112 – 4.113 – 4.115 – 4.116 – 4.117 – 4.118 – Envoi des apôtres et disciples en mission : 4.123 – 4.124 – Pérée, Galaad et Trachonitide : 4.145 – 4.149 – 4.150 – 4.151 – 4.154 – 4.157 – 4.158 – 4.168. . Phénicie et Haute-Galilée : 5.26 – La Transfiguration et le Pain du Ciel : 5.52 – L’avant-dernière Pâque : 5.55 – 5.57 – 5.60 – 5.61 – 5.62 – 5.65 – 5.66 – 5.67 – 5.68. Pentecôte, Décapole et Plaine d’Esdrelon : 6.104. La fête des Tabernacles : 7.180 – En Moab et en Judée : 7.216 – 7.233. La résurrection de Lazare : 8.1 – 8.2 – 8.3 – 8.4 – 8.5 – 8.6 – 8.8 – 8.11 – L’exil en Samarie : 8.21 – 8.27 – 8.29 – 8.32 – 8.35 – 8.36 – Le retour vers Jérusalem : 8.37 – 8.39 – 8.40 – 8.42 – 8.44 – 8.45 – 8.47. 9.6 – La Semaine Sainte : 9.8 – 9.9 – 9.15. Le dimanche de la Résurrection : 10.1 – 10.2 – 10.5 – 10.8 – 10.12 – 10.14 – de la Résurrection à l’Ascension : 10.22 – 10.23 – 10.26 – 10.34. En savoir plus sur ce personnage. L’Église honore sainte Marthe, le 29 juillet soit huit jours après sa sœur Marie de Magdala. Selon la tradition, elle émigre avec toute la famille de Béthanie en Gaule (Provence) lors des premières persécutions contre les chrétiens. Cette émigration ne peut surprendre, la Gaule (France) était un lieu où se trouvent à l’époque des bannis et disgraciés historiques comme Hérode Antipas et Hérodiade, Pilate et Claudia Procula.
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