56 Chapitre 4 : NEUVAINE A LA DIVINE MISERICORDE
Neuvaine à la Miséricorde Divine
Déroulé de la neuvaine à la miséricorde divine
Programme de la neuvaine
La neuvaine invite à prier chaque jour pour un groupe d’âmes.
- Jour 1 : l’humanité entière, les âmes des pécheurs
- Jour 2 : les âmes sacerdotales et religieuses
- Jour 3 : les âmes pieuses et fidèles
- Jour 4 : les âmes des païens et de ceux qui ne connaissent pas encore Jésus
- Jour 5 : les âmes des hérétiques et des apostats
- Jour 6 : les âmes douces et humbles et celles des petits enfants
- Jour 7 : les âmes qui honorent et glorifient particulièrement la miséricorde de Jésus
- Jour 8 : les âmes du purgatoire
- Jour 9 : les âmes froides
Toutes ces âmes sont invitées à goûter à la miséricorde de Dieu !
Chaque jour, une prière spécifique est récitée, suivie d’un chapelet à la miséricorde divine. Si cela est possible, il est recommandé de prier chaque jour à 15h, l’heure de la miséricorde divine.
Chapelet de la miséricorde divine
Le chapelet de la miséricorde divine se récite sur un chapelet ordinaire, sa composition a également été transmise à sainte Faustine par le Christ :
- Un Notre Père, un Je vous salue Marie et un Je crois en Dieu.
- Sur les grains du Notre Père, dire : « Père éternel, je t’offre le corps et le sang, l’âme et la divinité de ton Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier ».
- Sur les grains du Je vous salue Marie, dire « Par sa douloureuse passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier ».
- Finir le chapelet en disant à trois reprises : « Dieu saint, Dieu fort, Dieu éternel prends pitié de nous et du monde entier »
Belle neuvaine à la miséricorde divine à partir du petit journal de sainte Faustine .
Jour 1 : « Regarde et vois le genre humain dans son état actuel. » (petit Journal de sainte Faustine, 445)
Jour 2 : « Sois tranquille mon enfant, rien ne peut s’opposer à ma volonté » (petit journal de sainte Faustine, 1531)
Jour 3 : « Maintenant, tu vas méditer mon amour dans le très saint sacrement. Là je suis tout entier pour toi, âme, corps et divinité, comme ton époux. Tu sais ce que l’amour exige : une seule chose, la réciprocité… » (petit journal de sainte Faustine, 1770)
Jour 4 : « … si les pécheurs connaissaient ma miséricorde, il n’en périrait pas un si grand nombre. Parle aux âmes des pécheurs pour qu’elles ne craignent pas de s’approcher de moi, parle-leur de ma grande miséricorde. » (petit journal de sainte Faustine, 1396)
Jour 5 : « Ne t’étonne pas d’être parfois injustement soupçonnée. C’est moi qui par amour pour toi ai bu le premier le calice des souffrances injustes. » (petit journal de sainte Faustine, 289)
Jour 6 : « Oui, je serai toujours près de toi si tu restes toujours un petit enfant. » (petit journal de sainte Faustine, 295)
Jour 7 : « Ma fille, c’est par ta soumission à ma volonté que tu me rends la plus grande gloire, et toi-même, tu gagnes un si grand mérite que ni par les jeûnes, ni par aucune mortification tu ne l’obtiendrais sans cela » (petit journal de sainte Faustine, 904)
Jour 8 : « Cette âme ne se connait pas elle-même, comment pourrait-elle porter un bon jugement sur d’autres âmes ? » (petit journal de sainte Faustine, 1528)
Jour 9 : « Le Seigneur me dit : « Je souffre encore d’une plus grande peine que celle que tu vois » » (petit journal de sainte Faustine, 445)
Quand faire la neuvaine à la divine miséricorde ?
Il existe un temps liturgique dédié : la neuvaine à la Miséricorde Divine précède la fête de la miséricorde divine, institué par saint Jean-Paul II, le 30 avril 2000. Cette fête a lieu le 1er dimanche après Pâques. La neuvaine débute donc neuf jours avant, lors du vendredi saint.
Le dimanche de la Miséricorde Divine est un jour d’actions de grâce. Ce jour-là, les pêcheurs – en recevant les sacrements (sacrement de la réconciliation et eucharistie) obtiennent une rémission totale de leurs péchés.
Toutefois, rien ne nous empêche de réciter cette neuvaine à tout moment de l’année, quand nous en ressentons le besoin. Mais il nous faut nous souvenir que pour rentrer totalement dans cette miséricorde, au-delà de la prière elle-même, les sacrements sont nécessaires. Ainsi il est bon de finir la neuvaine avec le sacrement de réconciliation et de pénitence et la sainte communion.