34 Chapitre 8 : Neuvaine pour la Présentation de Jésus au temple
Neuvaine pour la Présentation de Jésus au temple
Neuvaine pour la Présentation de Jésus au temple – Du 25 janvier au 2 février
Fête de la Présentation au Temple, de la vie consacrée, de la Lumière
Introduction
Quarante jours après la naissance de Jésus, Marie et Joseph portèrent l’Enfant au Temple, afin de le présenter au Seigneur selon la loi de Moïse.
Aussi l’Eglise célèbre-t-elle, le 2 février, la Présentation du Seigneur au Temple, qui clôture les solennités de l’Incarnation. Cette fête est aussi la Journée de la vie consacrée.
La fête de la Présentation de Jésus au Temple, aussi appelée fête de la purification, est plus connue sous le nom populaire de Chandeleur. Ce nom, qui signifie “fête des chandelles”, a pour origine la procession par laquelle débute la célébration. Par ce geste, nous nous souvenons que c’est par le titre « Lumière pour éclairer les nations païennes » (Lc 2,32), que Siméon accueille Jésus lors de la Présentation au Temple par Marie et Joseph, quarante jours après sa naissance.
Par ailleurs, la présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix. Cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite.
En 1997, le pape Jean-Paul II initie ce jour-là la première Journée de la vie consacrée.
Que cette neuvaine pour préparer cette fête multiple du 2 février vous fasse entrer dans la lumière de celui qui est la Lumière et qui veut toujours plus nous faire entrer dans cette lumière de son royaume qu’il nous a destiné.
Prières quotidiennes
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
Je crois en Dieu
Prière à l’Esprit Saint
O Esprit Saint, au jour de la Pentecôte, vous avez donné naissance à l’Eglise
dans le souffle et le feu de l’Amour.
Manifeste à nouveau ta bonté envers toute l’Eglise.
Aide-nous à nous mettre à l’écoute de ce que tu veux lui dire.
Garde-nous fidèles à sa mission.
Aide-nous à transmettre notre héritage de foi ;
assure la vitalité de nos communautés chrétiennes ;
fais de nous un signe vivant de ta présence dans notre monde.
Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.
Cantique de Syméon
Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le Salut que tu préparais à la face des peuples, lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.
Dieu éternel et tout-puissant, nous vous adressons cette humble prière : puisque votre Fils unique, ayant revêtu notre chair, fut en ce jour présenté dans le Temple, fais que nous puissions aussi, avec une âme purifiée, nous présenter un jour devant vous. Amen.
Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père
Premier jour de la neuvaine – La Présentation de Jésus au Temple, clôture les solennités de l’Incarnation
Il y a quarante jours, nous célébrions dans la joie la Nativité du Seigneur. Voici maintenant arrivé le jour où Jésus fut présenté au Temple par Marie et Joseph : il se conformait ainsi à la loi du Seigneur, mais, en vérité, il venait à la rencontre du peuple des croyants.
En effet, le vieillard Syméon et la prophétesse Anne étaient venus au Temple, sous l’impulsion de l’Esprit Saint ; éclairés par ce même Esprit, ils reconnurent leur Seigneur dans le petit enfant et ils l’annoncèrent à tous avec enthousiasme.
Il en va de même pour nous : rassemblés par l’Esprit, nous allons nous mettre en marche vers la maison de Dieu (ou vers l’autel du Seigneur) à la rencontre du Christ ; nous le trouverons, et nous le reconnaîtrons à la fraction du pain en attendant sa venue dans la gloire.
Certes, il ne nous est pas possible de tenir l’Enfant Jésus dans nos bras, comme Syméon. Mais nous pouvons recevoir notre consolation, notre salut et notre lumière en « prenant » Jésus Hostie ; en écoutant le Verbe éternel qui s’adresse à nous dans les Les Ecritures et donne sens à nos vies, à nos épreuves.
Puisse le Nunc Dimittis (la prière de Syméon), nous rendre disponibles à l’Esprit, source de toute grâce et action de grâce !
Seigneur, Jésus, Lumière des nations, répondez à notre désir le plus profond de vous voir comme Syméon.
Vous êtes venu à nous dans notre condition humaine, comme un petit bébé. Grâce à cela aidez-nous à vous rejoindre. Amen.
Je suis la lumière du monde : celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jn 8,12)
Prières quotidiennes
Deuxième jour de la neuvaine – La Présentation de Jésus au Temple, Chandeleur
Le 2 février, quarante jours après la naissance de Jésus, Il est présenté au Temple, en conformité à la Loi de Moïse.
C’est la Fête de la Lumière des nations. La Chandeleur ou fête des chandelles, voit la communauté de fidèles faire une procession avec les lumières. C’est une démarche festive et communautaire dans la maison de Dieu, où nous rencontrons le Christ, dans la fraction du pain, « en attendant son retour dans la gloire »
Le cantique de Syméon ou Nunc Dimittis (Luc 2, 29-32), que la liturgie nous propose de méditer à l’occasion de la fête de la Présentation, n’a pas été inclus par hasard dans l’office du soir (complies). Puissions avec l’Eglise, le prier chaque soir et trouver cette lumière qui illumine toute ténèbre.
Seigneur, vous êtes la vraie Lumière, venez me visiter. Je souhaite vous rencontrer autant que vous le souhaitez. Car vous êtes le Sauveur qui m’est donné.
Poussé par l’Esprit, moi aussi je vous demande la grâce de laisser votre lumière éclairer mon plus ordinaire et de révéler ainsi votre visage. Amen.
Je suis la lumière du monde : celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jn 8,12)
Prières quotidiennes
Troisième jour de la neuvaine – La Présentation de Jésus au Temple, Purification de la Vierge
Marie sa mère se soumet au rite de purification prescrit pour les mères venant d’accoucher. Quelle humilité ! Quelle obéissance à la loi ! Marie la toute pure, la toujours vierge n’avait pas besoin d’être purifiée puisqu’elle a été préservée du péché dès sa conception. Elle nous donne là un exemple à suivre pour notre humanité.
Car cette fête établit un lien symbolique entre l’humanisation du Fils de Dieu et notre divinisation. Celui qui devient l’un de nous, en revêtant notre chair, l’atteste dans sa présentation au Temple. Dieu devenant l’un de nous, nous appelle à devenir comparables à Lui.
« Les cierges de la Chandeleur sont le symbole du don de soi, de l’oblation et de la fidélité. La cire malléable représente l’obéissance, qui ne fait qu’un cœur et qu’une âme. La mèche, toute intérieure, évoque aussi quelque chose, c’est l’esprit de pauvreté, et la pleine signification de l’amour qui conduit à sa consommation. La flamme lumineuse brûle en silence, c’est un silence priant, sous le regard de Dieu. Voilà l’amour de Dieu en nous, qui nous purifie et nous rend saints.
La cire, formée par le suc des fleurs que les abeilles butinent, a toujours été considérée comme le symbole de la virginité, et signifie la chair virginale du Sauveur. Sa naissance n’avait rien altéré en Marie. Elle est restée Immaculée, Vierge et Mère. C’était une âme pacifiée, et épanouie en Dieu. Laissons-nous happer par la grâce et l’amour, en accomplissant notre tâche avec la patience de Marie, pour continuer de souffrir, de nous purifier par l’amour et de servir, en nous laissant absorber par la lumière divine, dans un grand élan d’amour qui, un jour, s’achèvera en Celui qui attire à Lui pour combler notre âme. Nous devons donc nous perfectionner et réaliser en nous cette profonde union avec le Sauveur. La flamme du cierge est le symbole du Sauveur qui est venu illuminer le monde. Il y a trois choses à considérer dans le cierge : la cire, la mèche et la flamme. La cire pure, ouvrage de l’abeille virginale, qui représente la chair virginale du Sauveur, préparée par la Vierge Immaculée. La mèche qui se trouve à l’intérieur est l’âme. La flamme en est la Virginité. Il est dit que les fidèles s’empressaient de porter eux-mêmes des cierges à faire bénir le jour de la Purification, avec ceux des prêtres, portés en procession en souvenir de la rencontre de Jésus avec le bon vieillard Siméon, venu au Temple de Jérusalem pour voir le désiré des Nations, et la prophétesse Anne. Il suffisait d’aimer, il faut s’offrir et rayonner. Le cierge est le symbole de l’oblation qui signifie la fidélité des âmes, qui ne font qu’un cœur et qu’une âme. » (Mère Marie de la Croix)
Seigneur, nous vous demandons que nous puissions, nous aussi vous être présentés, en étant, en retour, revêtus d’une âme purifiée.
Apprenez-nous le chemin certain et sûr pour arriver à notre purification qui est celui de vous suivre vous, le Chemin et votre Eglise qui est votre Corps. Faites que nous soyons fermement attachés à Vous et à elle.
Donnez-nous la grâce de nous abandonner à votre capacité à nous transformer à travers notre cheminement sur terre. Accordez-nous l’humilité. Amen.
Je suis la lumière du monde : celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jn 8,12)
Prières quotidiennes
Quatrième jour de la neuvaine – La Présentation de Jésus au Temple, journée de la vie consacrée
La journée de la vie consacrée est célébrée en la fête de la Présentation du Seigneur au temple. La présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix. Cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite.
Seigneur Jésus, au cours de la sainte Cène, par amour pour ton peuple, vous avez institué l’eucharistie que vous avez confiée à vos apôtres.
Nous vous remercions pour tous les hommes que vous avez envoyés depuis ce jour pour qu’ils soient prêtres afin de guider votre peuple et dispenser vos sacrements.
Apprenez-nous à les accueillir tels qu’ils sont, avec leurs richesses et leurs pauvretés, et à les soutenir fraternellement dans leurs joies et leurs épreuves.
Rendez-les toujours plus fidèles aux engagements de leur ordination, dans la joie de servir et de s’unir à vous.
Donnez à vos prêtres la grâce de correspondre toujours mieux au Bon Pasteur que vous êtes, celui qui se fait le serviteur de ses frères et donne sa vie pour ses brebis.
Nous vous prions de continuer à susciter de nouvelles vocations.
Que votre Esprit soutienne ceux qui perçoivent votre appel et hésitent à vous répondre.
Aidez-nous aussi à encourager tous ceux que, dans nos familles et notre entourage, vous appelez à servir votre Corps.
Nous nous confions à Vous et nous Vous confions aussi tous les religieux dont aujourd’hui c’est la fête. Qu’ils suivent de plus près tous les enseignements de l’Eglise.
Nous vous le demandons, à vous qui vivez et régnez avec le Père et le Saint Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.
Je suis la lumière du monde : celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jn 8,12)
Prières quotidiennes
Cinquième jour de la neuvaine – La Présentation de Jésus au Temple, rencontre avec Syméon
Cette fête de la rencontre de Syméon, symbolise la rencontre du Seigneur avec son peuple. Syméon, poussé par l’Esprit et devenant prophète, vint à la rencontre de l’enfant Jésus, le prit dans ses bras, le proclamant “Lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël”.
Que voit Syméon ce matin-là ? Comme beaucoup d’autres fois sans doute, ce qu’il voit, c’est un enfant qui s’approche, tenu dans leurs bras par son père et sa mère.
Rien ici de bien glorieux, ni d’éclatant, rien en fait de bien lumineux.
Et pourtant, dans cet enfant, Syméon reconnaît le salut de Dieu venant jusqu’à lui, la lumière des peuples.
Poussé par l’Esprit, il ouvre les yeux sur quelque chose d’ordinaire, et c’est pour lui la merveille !
Comment nous attendons-nous à voir le Seigneur s’approcher, se présenter à nous, se révéler ? Dans l’éclat d’une lumière hors du commun, ou dans la simplicité d’un enfant de son peuple ?
Dans l’extraordinaire de nos vies ou dans le plus ordinaire, le plus familier ?
Quelle est cette lumière que nous attendons ? N’est-elle pas au plus proche ? Le plus ordinaire de ma vie ?
Syméon ne voulait pas mourir sans avoir vu le Messie. L’Eglise prie chaque soir la prière de Syméon, avant d’entrer dans la nuit.
De fait, chaque entrée dans la nuit est un achèvement, non encore de notre existence terrestre, mais de notre journée. Symboliquement fort, ce moment nous prépare à la remise ultime de notre vie entre les mains de Dieu. Car c’est bien ce grand « départ » que Syméon évoque dans son action de grâce : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser s’en aller ton serviteur, en paix, selon ta parole ».
Une paix qui apparaît comme un don gratuit de l’Esprit (Galates 5,22), mais aussi comme le fruit d’une attente persévérante et fervente. Cela étant, ne nous trompons pas sur la nature de cette action de grâce: elle n’ignore rien des difficultés ou de la complexité de la vie, des angoisses ou des peurs auxquelles nous sommes tous affrontés un jour ou l’autre.
Car, de fait, le vieillard Siméon annonce à Marie que Jésus sera un signe de contradiction, certains seront pour Lui et L’écouteront, d’autres le refuseront. (Lc 11, 28)
A nous aussi de choisir…Heureux celui qui écoute la Parole de Dieu et qui la garde
Seigneur aidez-nous à être attentifs aux interventions de Dieu en nos vies.
Formez-nous avec la prière d’action de grâce de Siméon, qui articule expérience personnelle et histoire de Dieu avec son peuple et toute l’humanité.
Entraînez-nous enfin, dans cette démarche de lâcher prise toujours, en vous faisant confiance, en vous consacrant tous les contenus de nos vies. Amen.
Je suis la lumière du monde : celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jn 8,12)
Prières quotidiennes
Sixième jour de la neuvaine – La Présentation de Jésus au Temple, annonce de la Croix
La prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix.
Car dans la prédiction de Syméon à Marie, sur le bonheur de la naissance de Jésus le sauveur, se projette déjà l’ombre de la Croix : “Ton enfant sera un signe en butte à la contradiction. Toi-même, un glaive transpercera ton âme : ainsi seront dévoilées les pensées intimes de bien des cœurs. Luc 2, 22-38).
Offre ton fils, Vierge sainte, et présente au Seigneur le fruit béni de tes entrailles (Lc 1,42).
Offre pour notre réconciliation à tous, le sacrifice saint, le sacrifice agréable à Dieu (Rm 12,1). Dieu le Père accueillera pleinement cette offrande nouvelle, ce très précieux sacrifice, dont lui-même parle en ces termes : Voici mon Fils bien-aimé ; en lui, toute ma joie (Mt 3,17 ; 17, 5).
Mais cette offrande-ci, paraît bien légère : on se contente de la présenter devant le Seigneur, de la racheter avec des oiseaux, et aussitôt on la reprend et l’emporte.
Viendra le jour où ce n’est plus dans le Temple, ni entre les bras de Syméon qu’il sera offert, mais en dehors de la ville et entre les bras de la croix.
Viendra le jour où il ne sera plus racheté par un sang autre, mais où il rachètera les autres par son propre sang (He 9,12). Car Dieu le Père l’a envoyé comme rédempteur pour son peuple (Ps 110,9). Ce sera alors le sacrifice du soir, tandis que maintenant, c’est le sacrifice du matin. Celui-ci, certes, est plus joyeux, mais l’autre sera plus plénier : celui-ci est offert au temps de sa naissance, celui-là le sera dans la plénitude de son âge (Ep 4, 13).
A l’un comme à l’autre pourtant peut s’appliquer cette prédiction du Prophète : Il a été offert, parce que lui-même l’a voulu (Is 53,7).
En effet, même maintenant, dans le Temple, il a été offert non parce qu’il en avait besoin, ni que la Loi le lui imposait, mais parce qu’il l’a voulu. Et de même, il a été offert sur la croix non parce que le juif a été plus fort, ni que lui-même le méritait, mais parce qu’il l’a voulu.
Mais qu’allons-nous offrir, nous, mes frères, et que rendrons-nous au Seigneur pour tout ce qu’il nous a donné (Ps 115,12) ? Lui, il a offert pour nous la plus précieuse victime qu’il possédait ; en vérité, il ne pouvait en être de plus précieuse. Nous aussi donc, faisons ce qui est en notre pouvoir : offrons-lui ce que nous avons de meilleur : nous-mêmes ! Lui s’est offert lui-même (He 9,14) : qui es-tu, toi, pour hésiter à t’offrir toi-même ?
Frères, au Seigneur qui allait mourir, les juifs offraient des victimes mortes. Mais maintenant désormais je suis vivant, dit le Seigneur ; je ne veux pas la mort du pécheur, mais plutôt qu’il se convertisse et qu’il vive (Ez 33,11). Le Seigneur ne veut pas ma mort ; et moi, je ne lui offrirais pas volontiers ma vie ? Tel est en effet le sacrifice d’apaisement, le sacrifice agréable à Dieu, le sacrifice vivant (Rm 12,1).»
(St Bernard de Clairvaux, 3ème Sermon pour la Purification)
Seigneur apprenez-nous à tout nous offrir et à nous offrir nous-même. Amen
Je suis la lumière du monde : celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jn 8,12)
Prières quotidiennes
Septième jour de la neuvaine – La Présentation de Jésus au Temple, arrivée soudaine du Seigneur
Messie attendu, annoncé qui se présente « soudain » dans son temple
Jésus est présenté au Temple par ses parents ( Ex 13,1-2,15). Mais en vérité, c’est le dernier Messager de Dieu, c’est Dieu lui-même qui vient dans son Temple, comme le reconnaît prophétiquement le vieillard Syméon représentant de « tous les hommes justes et religieux qui attendaient la Consolation d’Israël ». Inspiré par l’Esprit Saint, il discerne que cet enfant – en apparence semblable à tous les autres – est celui que les prophètes annonçaient, objet de contradiction, mais Premier-né d’une multitude de rachetés, « lumière des nations et gloire d’Israël, son peuple ».
Sa prière, le « Nunc dimittis », est chantée par l’Eglise au cours de sa dernière prière avant le repos de la nuit*, et souvent aussi lors de messes de funérailles.
Marie, modèle des croyants, souffrira plus que quiconque, au plus intime de son être, au plus profond de son cœur, de voir cette lumière rejetée par beaucoup: c’est la prophétie que prononce ensuite Syméon.
Or l’Eglise, conformément au précepte divin de « prier sans cesse », s’est organisée pour vivre dans la prière continuelle: c’est ce qu’on appelle ‘’l’office », ou mieux « la prière des Heures ». Le principe est simple: il s’agit de vivre chaque temps du jour, du lever au coucher, en contemplant le Mystère divin (ceci n’est pas « réservé » aux prêtres, moines et moniales: les laïcs peuvent suivre cette prière – par exemple grâce à des livrets comme Magnificat qui, s’ils ne donnent pas l’intégralité de ces prières pour chaque jour, donnent la possibilité de prier, chaque jour et à plusieurs moments de la journée, en union avec l’Eglise).
Marchons dans la paix et la foi avec Marie en présence du Seigneur. Que la vérité du Seigneur demeure en nous ! Pensons aussi à Saint Joseph, ce grand silencieux devant tant de merveilles, qui rachète le Sauveur comme on rachète l’enfant du pauvre avec deux tourterelles. Ce bon vieillard Siméon pouvait dire : » Une grande lumière éclaire le monde ». Alors, dans la détresse de notre cœur, et dans ces temps de troubles, demandons au Sauveur par Marie, la grâce, mais la grâce de faire triompher l’amour et la vérité. Regardons ces modèles offerts en imitation. Soumission de Jésus ; être soumis comme Lui, être humbles comme Marie ; être simples comme Saint Joseph. Détachons-nous de ce qui passe et de tout ce qui nous éloigne de Dieu. » Me voici, Seigneur pour accomplir votre Sainte volonté. »
Réjouissons-nous car le salut est là, dans cet enfant nouveau-né qui repose entre les bras de ce vieillard. Sa vue réjouit aussi nos yeux, notre cœur et notre âme: toute l’histoire du salut se résume et s’accomplit!
Loué soit Jésus Christ ! Qu’il soit toujours loué ! Amen.
Je suis la lumière du monde : celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jn 8,12)
Prières quotidiennes
Huitième jour de la neuvaine – La Présentation de Jésus au Temple, reconnu par Anne
« Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. »
La prophétesse Anne et le rôle des femmes dans le salut
Voilà un personnage dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle apparaît dans l’Evangile comme une sorte de météore. Nous sommes au Temple de Jérusalem. Selon la Loi de Moïse, 40 jours après la naissance de l’Enfant, ses parents, Marie et Joseph le présentent au Seigneur. Au Temple, deux personnages attendent le Messie, un homme, Siméon, et une femme, Anne. L’un et l’autre apparaissent comme prophètes.
Anne est appelée « prophétesse » par saint Luc. Elle a en quelque sorte le même statut que Siméon. Avec une première grande différence : elle est femme. Rappelons que le Temple de Jérusalem – le sanctuaire, naos en grec, le Saint, est un espace…. réservé aux hommes. Anne se tenait, nous dit saint Luc, « aux abords du sanctuaire » où elle vivait « dans le jeûne et la prière », étant veuve depuis plus de soixante ans. Elle aussi, elle attendait. Et les signes de cette attente sont qu’elle n’a pas voulu connaître un autre homme après la mort de son mari (ce propos de chasteté la rapproche du propos de virginité de Marie elle-même, tel que nous le montre le texte de l’Annonciation) et qu’elle vivait au Temple dans le jeûne et la prière. Elle n’est pas d’une tribu sacerdotale ou lévitique comme Siméon l’était sans doute. On nous précise : « fille de Phanuel, de la tribu d’Aser » : une pure israélite. Elle fait partie de ces anawim, les pauvres de Yahvé dont parlent déjà les Psaumes, qui à force d’attendre le salut promis, ont compris que Dieu, sa force, sa puissance, sa providence n’était pas seulement une Loi, mais vraiment le Centre de l’existence de chaque personne. Dieu n’est pas seulement celui qui confère une Justice issue de l’observance extérieure de la Loi. Il est vraiment le cœur de notre cœur, auquel on sacrifie sa vie par la chasteté, la pauvreté le jeûne et la prière. En cet instant, me semble-t-il, Anne représente toutes les religieuses du monde, qui sont des prophétesses par leur vie.
L’Enfant survient, avec ses parents, déjà passablement étonnés, « dans l’admiration » de l’accueil qu’ils ont reçu de la part de Siméon. Et voilà Anne qui se met à « louer Dieu » et à parler de cet Enfant à ceux qui l’attendaient comme leur délivrance. L’observation de la Loi ne remplissait pas son cœur. Ce qu’elle attendait, elle, c’est le Salut. Salut est justement le nom de cet enfant, nom qui lui a été donné au huitième jour de sa naissance, selon l’ordre de Dieu, il se nomme Yeshua : salut.
Salut ? C’est le nom propre de cet enfant, qui le qualifie dans ce qu’il est d’unique. Mais ce nom, avant même de savoir que c’était celui d’un petit enfant, – à l’image de Marie elle-même -, Anne fille de Phanuel l’avait conçu dans son cœur, à travers cette vie de retrait du monde et de privation. Ayant depuis longtemps conçu ce nom, au plus profond d’elle-même, ayant compris que l’homme ne se sauve pas lui-même, fût-ce par l’observation d’une Loi, si sainte soit-elle, elle attendait la délivrance du peuple de Dieu, une délivrance dont son genre de vie fait comprendre qu’elle en a saisi depuis longtemps la nature spirituelle – et non politique. Il était juste qu’elle reconnaisse cet enfant nommé Salut comme étant Celui qui délivre justement.
Et nous dans tout ça ? Eh bien ! Si nous, nous ne parvenons plus à reconnaître le Christ comme celui qui sauve, n’est-ce pas parce que l’idée même de salut donné par Dieu nous fait horreur ? Nous voulons nous sauver nous-mêmes. Nous nous prenons tous pour « Yeshua », nous ne voulons pas que notre salut vienne d’un autre que nous-mêmes. Et c’est pourtant l’essence du salut, une essence que l’on peut expérimenter avant même la venue du Christ, comme l’a fait Anne de la tribu d’Aser, que d’être un DON venu d’ailleurs. Notre salut, nous avons tendance à l’oublier, comme les Pharisiens du temps de Jésus, ne vient pas de notre justice, de nos performances, de ce que nous soyons meilleurs que les autres. Il vient de la sincérité de notre attente et d’une grâce de Dieu qui est forcément efficace, puisqu’elle nous transforme.
Notre salut vient de ce que nous savons attendre cette transformation nécessaire d’un autre, et que sachant cela, nous reconnaissons Jésus, l’homme nommé salut, comme cet autre.
La force d’Anne, qui manifeste l’étrange accointance existant depuis le commencement entre Dieu et les femmes, c’est de VIVRE cette attente, de nous montrer par sa vie comment c’est non pas la Loi mais Dieu même qui est devenu le centre. Bref c’est d’avoir conçu le salut avant de le recevoir.
En évoquant Anne, je parle de la complicité des femmes avec Dieu, cette étrange accointance. Il en a toujours été ainsi ! Voyez bien sûr Genèse 3,15 : « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme » dit Dieu au Serpent diabolique. Voyez aussi Gen. 4,1 : « Adam connut Eve sa femme : elle conçut et enfanta Caïn, et elle dit : « J’ai acquis un homme, grâce à Yahvé ». L’associé d’Eve pour la vie, ce n’est pas Adam, c’est… Yahvé lui-même. Et Eve s’exprime ainsi après et malgré le péché originel, cet acte d’orgueil qui lui a valu… la porte du Paradis terrestre. Vitalement, elle n’a pas totalement rompu avec Dieu. La vie, dont les femmes sont porteuses, est toujours l’ambassadeur de Dieu !
Anne, attendant dans le jeûne et la prière la délivrance d’Israël, est bien une fille d’Eve. Elle a deviné le salut, avant qu’il n’arrive et sa vie, depuis son veuvage intervenu « sept ans après sa virginité », a été une longue matérialisation de ce pressentiment.
http://ab2t.blogspot.fr/2010/12/la-prophetesse-anne-et-le-role-des.html
Anne, veuve prophétesse, reconnut en ce petit enfant, le libérateur de Jérusalem.
A la louange de Syméon s’unit cette femme, âgée elle aussi, qui se fait la première messagère de la Bonne Nouvelle – de ‘’l’Evangile » – de la venue du Sauveur, comme le furent d’autres femmes de sa Résurrection.
Seigneur, vous êtes la lumière, lumière qui vient éclairer ce monde rempli de ténèbres. Je vois des ténèbres de toute part : le monde sécularisé dans lequel je vis, le paganisme ambiant, la dégradation morale de la jeunesse. Tout est ténèbres. Moi aussi, je vis dans les ténèbres. Mais, je crois que vous êtes la Lumière. Lumière pour mon âme et lumière pour le monde. Aidez-moi à vivre en accord avec cette lumière que vous me donnez pour que je puisse vous aider à éclairer le monde. Amen.
Je suis la lumière du monde : celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jn 8,12)
Prières quotidiennes
Neuvième jour de la neuvaine – La Présentation de Jésus au Temple, donne gloire au peuple
Psaume 23 : « Au Seigneur, le monde et sa richesse, la terre et tous ses habitants ! C’est lui qui l’a fondée sur les mers et la garde inébranlable sur les flots.
Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes, qui ne livre pas son âme aux idoles et ne dit pas de faux serments). Il obtient, du Seigneur, la bénédiction, et de Dieu son Sauveur, la justice. Voici le peuple de ceux qui le cherchent ! Voici Jacob qui recherche ta face ! Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles : qu’il entre, le roi de gloire !
Qui est ce roi de gloire ? C’est le Seigneur, le fort, le vaillant, le Seigneur, le vaillant des combats.
Portes, levez vos frontons, levez-les, portes éternelles : qu’il entre, le roi de gloire !
Qui donc est ce roi de gloire ? C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ; c’est lui, le roi de gloire. »
« Marie est la mère qui, aujourd’hui, au Temple, présente le Fils au Père, donnant suite également en cela au « oui » prononcé au moment de l’Annonciation. Que ce soit encore elle la mère qui nous accompagne et qui nous soutienne, nous, fils de Dieu et ses fils, dans l’accomplissement d’un service généreux à Dieu et à nos frères.
C’est Jésus lui-même qui est le véritable temple, le temple vivant, dans lequel Dieu habite et dans lequel nous pouvons rencontrer Dieu et l’adorer.
Jésus-Christ est la vérité faite personne, qui attire le monde à lui. La lumière qui rayonne de Jésus est splendeur de la vérité. Toute autre vérité est un fragment de la vérité qu’il est et renvoie à lui.
L’éveil à la foi chrétienne, a été rendue possible parce qu’il y avait en Israël des personnes avec un cœur en recherche, des personnes qui ne s’installaient pas dans leurs habitudes, mais étaient en quête d’un plus : Zacharie, Elisabeth, Siméon, Anne, Marie et Joseph, les Douze et tant d’autres. Parce que leur cœur était en attente, ils ont pu reconnaître en Jésus l’Envoyé du Père, et être ainsi à l’origine de sa famille universelle.
La dévotion du peuple chrétien a toujours considéré la naissance de Jésus et la maternité divine de Marie comme deux aspects d’un même mystère, celui de l’Incarnation du Verbe divin, et n’a donc jamais regardé la Nativité comme un fait appartenant au passé. Nous sommes des « contemporains » des bergers, des mages, de Siméon et d’Anne et, marchant avec eux, nous sommes remplis de joie parce que Dieu a voulu être le Dieu avec nous, et il a une mère qui est notre mère.
Marie est la mère de celui qui est gloire de son peuple Israël et lumière pour éclairer les nations, mais aussi signe en butte à la contradiction (Lc 2, 32-34). Et elle-même, dans son âme immaculée, devra être transpercée par l’épée de la douleur, démontrant ainsi que son rôle dans l’histoire du salut ne se limite pas au mystère de l’Incarnation, mais se complète dans la participation pleine d’amour et de douleur à la mort et à la résurrection de son Fils.
L’Eglise, comme la Vierge Marie, offre au monde Jésus, le Fils qu’elle-même a reçu en don, et qui est venu libérer l’homme de l’esclavage du péché. Comme Marie, l’Église n’a pas peur, car cet Enfant est sa force. Mais elle ne le garde pas pour elle : elle l’offre à tous ceux qui le cherchent d’un cœur sincère, aux humbles de la terre et aux affligés, aux victimes de la violence, à ceux qui désirent ardemment le bien de la paix.
(Textes extraits des sermons, homélies, lettres et écrits de Benoît XVI)
Nous vous louons Seigneur de gloire, Lumière des nations, salut préparé à la face des peuples, qui donne gloire à son peuple.
Gloire et louange à notre Dieu ! Amen.
Je suis la lumière du monde : celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jn 8,12)
Prières quotidiennes
Prière pour les prêtres et les vocations
Seigneur Jésus, au cours de la sainte Cène, par amour pour votre peuple, vous avez instituez l’eucharistie que vous avez confiez a vos apôtres. Nous vous remercions pour tous les hommes que vous avez envoyés depuis ce jour pour qu’ils soient prêtres afin de guider votre peuple et dispenser les sacrements. Apprenez-nous à les accueillir tels qu’ils sont, avec leurs richesses et leurs pauvretés, et à les soutenir fraternellement dans leurs joies et leurs épreuves. Rendez-les toujours plus fidèles aux engagements de leur ordination, dans la joie de servir et de s’unir à vous. Donnez à vos prêtres la grâce de correspondre toujours mieux au Bon Pasteur que vous êtes, celui qui se fait le serviteur de ses frères et donne sa vie pour ses brebis. Nous vous prions de continuer à susciter de nouvelles vocations. Que votre Esprit soutienne ceux qui perçoivent votre appel et hésitent à vous répondre. Aidez-nous aussi à encourager tous ceux que, dans nos familles et notre entourage, vous appelez à servir votre Corps. Nous vous le demandons, à vous qui vivez et régnez avec le Père et le Saint Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.
Vierge Marie, Mère du Christ-Prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres Priez le Père des cieux pour qu’Il envoie des ouvriers à sa moisson. Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les sacrements, qui nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu. Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin ; et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur Lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints ! Amen.
Litanies de la Présentation de Jésus au Temple
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus enfant, écoutez nous.
Jésus enfant, exaucez nous.
Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur de monde, qui êtes Dieu, …
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, …
Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, …
Jésus, Lumière des nations, vrai Fils du dieu vivant, …
Jésus, Lumière des nations, vrai Fils de Marie, …
Jésus, Lumière des nations, Verbe fait chair, …
Jésus, Lumière des nations, Sagesse du Père céleste, …
Jésus, Lumière des nations, l’objet de ses éternelles complaisances, …
Jésus, Lumière des nations, l’attente des justes, …
Jésus, Lumière des nations, le désir des nations, …
Jésus, Lumière des nations, salué de loin par les prophètes, …
Jésus, Lumière des nations, le roi des anges, …
Jésus, Lumière des nations, notre Sauveur, …
Jésus, Lumière des nations, notre frère, …
Jésus, Lumière des nations, trésor de grâces, …
Jésus, Lumière des nations, source du pur amour, …
Jésus, Lumière des nations, qui entre dans le Temple, …
Jésus, Lumière des nations, présenté au Temple par Marie et Joseph, …
Jésus, Lumière des nations, reçu dans les bras du vieillard Syméon, …
Jésus, Lumière des nations, Emmanuel qui pénètre dans son sanctuaire, …
Jésus, Lumière des nations, Messie annoncé et espéré par le peuple, …
Jésus, Lumière des nations, Lumière née de la Lumière, …
Jésus, Lumière des nations, Lumière du Christ et des consacrés, …
Jésus, Lumière des nations, messager de l’Alliance, …
Jésus, Lumière des nations, accomplissant parfaitement la Loi de Dieu, …
Jésus, Lumière des nations, racheté par deux petites colombes, …
Jésus, Lumière des nations, qui vient à la rencontre de ton peuple, …
Jésus, Lumière des nations, attente des nations, …
Jésus, Lumière des nations, reconnu par la prophétesse Anne, …
Jésus, Lumière des nations, salut préparé à la face des peuples, …
Jésus, Lumière des nations, accomplissant le rite de la Purification, …
Jésus, Lumière des nations, qui purifie nos cœurs, …
Jésus, Lumière des nations, qui donne gloire à ton peuple Israël, …
Jésus, Lumière des nations, signe de contradiction, …
Soyez nous propice, pardonnez nous Jésus, Lumière des nations,
Soyez nous propice, exaucez nous Jésus Lumière des nations,
De la servitude du péché, délivrez nous Jésus Enfant.
De la concupiscence de la chair, …
De l’orgueil de la vie, …
Par votre très humble naissance, …
Par votre douloureuse circoncision, …
Par votre glorieuse manifestation, …
Par votre présentation au temple, …
Par votre innocence, …
Par votre obéissance, …
Par votre douceur, …
Par votre humilité, …
Par votre amour, …
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez nous, Jésus, Lumière des nations.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez nous, Jésus, Lumière des nations.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous Jésus, Lumière des nations.
Je me réjouirai en Dieu.
Et je tressaillirai en Jésus mon Sauveur.
Prions
Divin Jésus, que votre amour pour moi a réduit à la petite enfance, à la pauvreté et à l’humiliation de la crèche, je vous adore dans vos abaissements, où vous me paraissez mille fois plus aimable que sur le trône de votre Gloire.
Que ne puis-je vous offrir, comme les mages, l’or d’une ardente charité, l’encens d’une prière fervente, jointe à la mortification des passions et des sens !
Sanctifiez mon cœur, ô Jésus, comme autrefois vous avez sanctifié celui de Syméon ; que je sois, comme lui, vigilant sur moi-même, docile à votre voix, prompte à seconder la grâce. Arrachez de mon âme tout sentiment d’orgueil, de souffrance, tout désir de richesse et de l’estime des créatures ; faites moi participer à votre divine Présentation au Temple, en me remplissant de douceur et d’humilité. Amen.