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La mesure de débit se fait comme sur un LAN filaire, mais il nécessite de disposer de matériel de référence. J’ai fait de nombreuses recherches avant de pouvoir aboutir à la construction de générateurs de trafic Wi-Fi efficaces. La majorité des clé Wi-Fi sont à bannir car, non seulement elles ne supportent pas toutes les canaux DFS, mais elles sont pour la plupart basées sur une architecture USB 2.0 dont le débit est trop limité pour tester les nouvelles technologies Wi-Fi.

Si l’outil Open Source iPerf3 s’impose comme une référence à utiliser, son usage sur Windows est à prendre avec précaution, car Windows sur PC portable avec un chipset Wi-Fi Intel ne permet pas d’atteindre le débit maximum avec une seule connexion.

C’est finalement avec un chipset Atheros ath10k au format miniPCI express piloté par un système Linux que les meilleur résultats ont été obtenus. Il est possible de pousser à fond le débit avec une seule connexion sous iPerf3. Les générateurs sont capables d’accrocher des vitesses de 866 Mbps (deux streams avec des canaux de 80 MHz de large).

De nouvelles expérimentations sont en cours avec le même fabricant de chipset afin d’atteindre des vitesses de 1732 Mbps (quatre streams avec des canaux de 80 MHz de large ou deux streams avec des canaux de 160 MHz de large). De nombreuses automatisations sont possibles, que ce soit avec Python, Ansible, Linux shell et même Gnuplot.