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Par convention, l’amplitude de cosinus s’appelle « In-phase Signal » et se note I et celle du sinus déphasé de 90° se note Q, en référence au fait que deux signaux sont dits en quadrature quand ils sont déphasés de π/2 ou 90°. Quand I et Q varient de façon identique, l’amplitude de la somme varie. Quand I et Q varient différemment, la phase de la somme varie. Les variations de I(t) et Q(t) engendrent des modulations d’amplitude et de phase de la somme (et une modulation de fréquence aussi).
Dans le schéma ci-dessus, I(t) et Q(t) valent 1 et l’amplitude est de longueur fixe avec une valeur de √2 (Théorème de Pythagore).
Supposons que Q(t) soit égal à zéro et que I(t) prenne la valeur +1 ou -1. La porteuse est déphasée de 180° et ne peut contenir qu’un seul bit.
Mis sous la forme d’un exemple de diagramme de constellation, il est aisé de voir qu’en terme de démodulation, il y a une haute tolérance au niveau de bruit ou à la distorsion avant un risque d’erreur d’interprétation concernant le symbole qui a été reçu. Il s’agit de BPSK ou 2-PSK.
Supposons que Q(t) et I(t) puissent prendre les valeurs +1 ou -1. Le symbole contient 2 bits en déphasant la porteuse de 90°.
Mis sous la forme d’un exemple de diagramme de constellation, on peut noter qu’en terme de démodulation, il y a encore une bonne tolérance au niveau de bruit ou à la distorsion avant un risque d’erreur d’interprétation concernant le symbole qui a été reçu. Il s’agit de QPSK ou 4-PSK.