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Pocket Square

Pocket Square

Ses dernières années, il est indubitable, que nous avons avancé à pas de géant en France et démesurément dans le monde du style et de l’élégance. De mon point de vue, le culte du bien s’habiller et de savoir le faire, croît. Et c’est quelque chose de très positif.

Cependant, nous continuons d’être en général une société trop critique, même avec nous-mêmes, et trop dépendante de ce que les autres pensent, et laissons de côté ce qui nous fait vraiment envie.

C’est pour cela qu’il est difficile d’avoir la confiance nécessaire pour utiliser sciemment certains accessoires et entre ceux-ci, se trouve l’usage de la pochette.

Bien que l’usage du mouchoir de poche date depuis la Rome préchrétienne et que nous connaissons de nos jours comme une pochette (Pocket Square). C’est un accessoire décoratif qui a été imposé par Sir Jorge Bryan Brummell, conseiller de mode du Roi Jorge IV d’Angleterre.

Depuis que j’ai commencé à utiliser la pochette en 1991, à chaque fois que je mets une veste tant qu’il n’y a pas de pochette cela me parait bizarre. C’est un accessoire qui nous apporte un certain style.

S’il est vrai que les gens ne sont pas habitués, elle aura tendance à attirer l’attention et même si certains oseront commenter. Mais conformément, tu l’introduiras dans ta routine, tu vérifieras que les gens s’habituent à elle autant que toi.

Voici les trois formes que j’utilise le plus souvent pour plier la pochette.

La pochette (2)

C’est le pliage en pointe que j’ose le plus souvent, assez rapide, avec une petite retouche et ça rend bien, il est plutôt estival.

La pochette (3)

La fleur, c’est l’option que j’utilise de temps en temps, elle  m’enchante par son côté dingue surtout si la pochette est de dimensions supérieures aux habituelles (33×33). De plus, il est plutôt estival, bien qu’il ait comme inconvénient d’être plus criard, mais comme je ne mets plus de cravate !

La pochette (1)

Le dernier cas est le plus discret et paradoxalement elle me semble plus apte aux événements, les cérémonies dans lesquelles nous voulons donner notre touche personnelle avec la pochette, mais nous ne voulons pas qu’elle prenne le « leading role ».

Beaucoup de personnes me commentent qu’ils ne portent pas de pochette pour aller travailler pour éviter la raillerie, les envieux ou être étiquetés de la part des compagnons ou des supérieurs. En partie, je les comprends, mais… que serait-il du monde sans les élégants et les gentlemen ?

Je t’invite à introduire peu à peu l’usage de la pochette dans ton vestiaire. Si tu veux commencer dans tes jours oisifs pour t’endurcir avec les commentaires qui t’entoureront et quand tu seras blindé, tu le relayeras aussi au travail.

Pour entreprendre le mieux, c’est d’utiliser le pliage double, celui de la cérémonie, de cette façon, tu pourras  t’habituer à la pochette et tu ne la verras plus.

Si tu vas acheter ta première pochette, je te conseille qu’elle soit blanche en lin ou en coton, et de préférence avec une lisière dans un ton polyvalent.

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