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L’élégance, cette vertu si peu abondante
Les codes les plus importants de l’élégance masculine on en parle peu, ou rien. Savoir s’habiller, pourtant c’est simple, la véritable élégance on ne l’octroie pas en suivant des règles ou de nouvelles règles. L’élégance, cette vertu si peu abondante de nos jours, est au contraire, un code de normes non écrites qui ont été transmises de père en fils. Nos parents, ils ont la grande vertu d’avoir décidé, de nous concevoir et de nous élever de la meilleure façon possible. Si nous devons à quelqu’un ce que nous sommes aujourd’hui, souvent c’est bien à eux. Les codes qu’ont apprend à la maison (maison! 3.70m de hauteur sous plafond) ou bien, nous sommes arrivés à dominer en observant des gentlemen qui les avaient intériorisées depuis leur enfance.
Il y a les règles, mais les codes n’apparaissent pas dans les livres de mode, plutôt dans les biographies des hommes les plus élégants et bien élevés de l’histoire. Bien que, connaître les notions basiques sur comment assortir les couleurs, les imprimés ou comment choisir la meilleure tenue pour notre physique c’est quelque chose, sans aucun doute, d’important. Les normes non écrites sont vraiment les responsables qui séparent celui que l’on encourage pour être élégant de celui qui l’est tout simplement.
L’élégance est une attitude, un comportement concret, face à une situation déterminée, le naturel avec lequel nous marchons, la facilité à laquelle nous nous exprimons. C’est une forme de vie assimilée et non forcée, une manière d’affronter, le « day-to-day » sans avoir à s’interroger, à penser qu’elle cravate choisir ou qu’elle est la paire de souliers la mieux assortie avec notre costume. C’est ça l’élégance, le savoir-être, le naturel, la simplicité. C’est précisément ses codes qui se sont transmis de génération en génération, indépendamment qu’ont ne les ignore, aujourd’hui, ils sont les responsables de notre attitude.
Jusqu’aux années 70, point d’inflexion dans les vêtements masculins, ses messieurs comprenaient parfaitement les règles pour s’habiller et n’avaient besoin de personne « encore moins de leur conjointe » pour les rappeler à l’ordre. Bien qu’il fasse attention à la formalité de l’événement et de l’heure à laquelle il va se célébrer. On savait qu’elle était la tenue la plus appropriée pour cette occasion. C’était le temps où il n’était pas nécessaire de rappeler que les soirées, nous astreint à des ensembles foncés ou des souliers marron ne trouvaient pas leur place pour s’habiller formel et encore moins de le faire en absence de lumière solaire. Les chemises de tartan étaient réservées pour le week-end et jamais pour les occupations dans la ville, et dans les occasions le plus formelles, il fallait associer des cravates unis ou club durant la journée, mais jamais de motif.
Il était connu de tous, se présenter dans une noce en smoking produirait, dans le meilleur cas, les rires du reste des invités. Il y a quelques années, il était inconcevable de recevoir des invitations avec des formules du type « smart casuel », « formel dress », « longe suit » aujourd’hui, c’est pour éviter que les invités ne détonnent avec la formalité ou le manque de sérieux.
Nous avons appris de nos parents, grands-parents, et nous le fortifions dans la rue, que des richelieus noir uni a lacets étaient l’unique option pour le morning dress et que si les chemises blanches fallait les réserver pour le soir, les coquilles d’œuf et les bleus pour la ville. Ils savaient de l’inadéquat usage de lunettes de soleil par temps de brume, du manque de respect que supposait de porter une veste déboutonnée, un col de chemise ouvert avec une cravate qui pendouille.
Naturellement, on n’aurait jamais pu imaginer que ses homologues, moins d’un demi-siècle après, arriveraient à saluer un chef d’État avec un marcel et une casquette de base-ball sur la tête.
Rien de cela n’est resté écrit. Cependant, ces codes sont la véritable essence pour construire non seulement la base de l’élégance, mais aussi le respect envers les autres. Des codes qui n’ont rien à voir avec des règles, ou une position économique concrète.
